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Never Again

É.-U. 2001. Comédie sentimentale de Eric Schaeffer avec Jeffrey Tambor, Jill Clayburgh, Caroline Aaron. Surmontant leurs appréhensions, un exterminateur de 54 ans et une travailleuse sociale du même âge s'éprennent l'un de l'autre. Regard amusé et attendri sur la vie sexuelle des quinquagénaires. Scénario bavard aux situations parfois forcées. Réalisation discrète. Interprétation assez savoureuse.

13 ans + (langage vulgaire)
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Never Again (Never Again)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2001. Comédie sentimentale de Eric Schaeffer avec Jeffrey Tambor, Jill Clayburgh, Caroline Aaron.

Surmontant leurs appréhensions, un exterminateur de 54 ans et une travailleuse sociale du même âge s'éprennent l'un de l'autre. Regard amusé et attendri sur la vie sexuelle des quinquagénaires. Scénario bavard aux situations parfois forcées. Réalisation discrète. Interprétation assez savoureuse.

Année :
Réalisation :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Exterminateur le jour et pianiste de jazz le soir, Christopher Roland désespère à 54 ans de trouver l'âme soeur. Il en vient même à se poser des questions sur son orientation sexuelle. Pour sa part, la travailleuse sociale Grace Minor, également âgée de 54 ans, n'a pas couché avec un homme depuis sept ans. Par un concours de circonstances, elle se retrouve un soir dans un bar gai, où Christopher la prend à tort pour un transsexuel. Le malentendu dissipé, tous deux acceptent de se revoir en amis, ce qui n'exclut toutefois pas les rapports sexuels. Or, se découvrant tout à fait compatibles sur ce plan, ils en viennent à s'éprendre l'un de l'autre, même si Christopher, échaudé par ses expériences précédentes, s'était juré de ne plus jamais tomber en amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans FAST FOOD, FAST WOMEN, Amos Kollek abordait avec un beau dosage de franchise et de sensibilité le thème de la sexualité chez les gens du troisième âge. Le comédien-réalisateur Eric Schaeffer (IF LUCY FELL) reprend à son compte cette démarche, à la différence que ses personnages sont dans la cinquantaine et que le regard qu'il porte sur leur sexualité s'avère davantage amusé, pour ne pas dire coquin. En effet, les protagonistes utilisent à l'occasion des objets achetés dans une boutique érotique, ce qui nous vaut une des scènes les plus loufoques du film. Mais à vrai dire, les moments drôles sont moins réussis que ceux décrivant la détresse émotive et les appréhensions de ces deux quinquagénaires face à l'engagement amoureux. D'autre part, le scénario suit de façon trop prévisible le schéma classique de la comédie sentimentale, amenant des situations quelque peu forcées pour provoquer la rupture du couple puis sa réconciliation dans les dernières minutes du film. De plus, hormis quelques répliques assez juteuses, NEVER AGAIN s'avère trop bavard, donnant souvent des airs de sitcom à l'ensemble, une impression renforcée par la réalisation plus que discrète de Schaeffer. Néanmoins, Jeffrey Tambor et Jill Clayburgh livrent de savoureuses prestations, tour à tour sensibles et cocasses.

Texte : Louis-Paul Rioux

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