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Née pour danser (Save the Last Dance)

É.-U. 2001. Drame sentimental de Thomas Carter avec Julia Stiles, Sean Patrick Thomas, Kerry Washington. Ayant abandonné son rêve de devenir ballerine, une adolescente blanche de Chicago est initiée à la danse hip-hop par un ami noir. Formule éprouvée combinant mélodrame et film musical. Initiation intéressante au hip-hop. Réalisation honnête mais superficielle. Bons interprètes.

Général
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Née pour danser (Save the Last Dance)

Général Général

É.-U. 2001. Drame sentimental de Thomas Carter avec Julia Stiles, Sean Patrick Thomas, Kerry Washington.

Ayant abandonné son rêve de devenir ballerine, une adolescente blanche de Chicago est initiée à la danse hip-hop par un ami noir. Formule éprouvée combinant mélodrame et film musical. Initiation intéressante au hip-hop. Réalisation honnête mais superficielle. Bons interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Sara, une adolescente blanche du Midwest américain, veut devenir danseuse de ballet. Mais lorsque sa mère décède dans un accident, elle abandonne son rêve pour aller vivre avec son père à Chicago. Ce dernier l'inscrit dans une école majoritairement fréquentée par des Noirs. Malgré sa détresse, elle finit par se lier d'amitié avec Derek, un jeune Afro-Américain qui l'initie aux déhanchements sensuels du hip-hop, la danse des ghettos. Encouragée par Derek et supportée par son père, Sara reprend goût au ballet et décide de tenter sa chance en s'inscrivant à la plus grande école du genre en Amérique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré ses bonnes intentions, ce produit à la formule éprouvée ne fait que reprendre à son compte les clichés du mélodrame et du film musical des années 1980. En fait, il s'agit ni plus ni moins d'un collage d'éléments dramatiques puisés dans FAME, FLASHDANCE, DIRTY DANCING et même SATURDAY NIGHT FEVER. Le scénario survole toutes ces intrigues disparates (l'adolescente marginalisée, le couple interracial, le triangle amoureux, la vie dans le ghetto, la violence à l'école, le rôle crucial de la musique chez les jeunes, le concours de danse) mais n'en approfondit aucune, de sorte que l'ensemble reste superficiel et que les personnages manquent de consistance. Cependant, le réalisateur traite le sujet avec sérieux et sobriété, bien que sa mise en scène, au demeurant honnête, manque d'élan et de sensualité en dépit d'une trame sonore énergique et rythmée qui offre une bonne initiation au hip-hop. Si Julia Stile possède beaucoup de présence, son partenaire Sean Patrick Thomas lui vole la vedette en campant avec justesse un jeune homme tiraillé entre ses sentiments et son sens du devoir.

Texte : André Caron

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