Can. 2001. Comédie fantaisiste de Robert Vince avec Scott Goodman, Richard Karn, Cameron Bancroft. Accusé à tort d'avoir mordu un joueur, un chimpanzé hockeyeur se réfugie chez un garçon fugueur adepte de rouli-roulant. Suite bâclée. Pauvreté visuelle affligeante. Réalisation terne et anonyme. Singes bien dressés.
Accusé à tort d'avoir mordu un joueur, un chimpanzé hockeyeur se réfugie chez un garçon fugueur adepte de rouli-roulant. Suite bâclée. Pauvreté visuelle affligeante. Réalisation terne et anonyme. Singes bien dressés.
Malgré l'ineptie de l'original, les auteurs du premier MVP récidivent avec un produit encore plus bâclé qui possède toutes les caractéristiques d'un téléfilm tourné expressément pour le marché vidéo. La stratégie visuelle, s'il y en a une, repose d'ailleurs sur des techniques de série télé. On essaie d'abord de nous faire croire que l'action se déroule à Seattle à l'aide de quelques plans extérieurs insérés à plusieurs reprises dans des scènes filmées à Vancouver. On crée ensuite une banque de plans mal réalisés qui sont également réutilisés plusieurs fois dans le film. On recycle ces images ternes pour confectionner une intrigue des plus minces, qui enfile les lieux communs et les stéréotypes les plus éculés. Puisque le singe était seul et jouait au hockey dans le premier film, on lui donne une famille et on lui déniche un autre sport, le rouli-roulant, même si l'animal ne semble pas apprécier l'expérience (il semble terrifié dans certains plans!). On assiste donc à une entreprise mercantile désolante qui abuse de la crédulité des enfants. Mis à part Richard Karn (de la sitcom The Tool Guy), la distribution est anonyme, ce qui s'avère une bonne chose puisque les chimpanzés sont mieux entraînés et plus performants que les humains.
Texte : André Caron