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Mean Machine

G.-B. 2001. Comédie dramatique de Barry Skolnick avec Vinnie Jones, Jason Statham, Danny Dyer. Un ancien joueur de soccer échoue en prison où il forme une équipe de prisonniers pour affronter celle des gardiens dans un match. Remake inégal du film américain "The Longest Yard". Dosage plutôt raté de drame violent et de comédie. Mise en scène musclée. Interprétation vigoureuse.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Mean Machine (Mean Machine)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

G.-B. 2001. Comédie dramatique de Barry Skolnick avec Vinnie Jones, Jason Statham, Danny Dyer.

Un ancien joueur de soccer échoue en prison où il forme une équipe de prisonniers pour affronter celle des gardiens dans un match. Remake inégal du film américain "The Longest Yard". Dosage plutôt raté de drame violent et de comédie. Mise en scène musclée. Interprétation vigoureuse.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Équinoxe Films
Ancien champion de soccer tombé en disgrâce à la suite d'un scandale, Danny Meehan est incarcéré dans un pénitencier après avoir conduit en état d'ébriété et agressé deux policiers. Malgré quelques petites échauffourées avec d'autres prisonniers, Danny devient vite un des résidants les plus populaires de l'établissement. Aussi, lorsque le directeur lui offre de devenir l'entraîneur d'une équipe de soccer composée de détenus, Danny n'a aucun mal à recruter des joueurs. Ces criminels endurcis salivent à l'idée de se mesurer aux gardiens de la prison, qui forment l'équipe adverse. Mais le jour du match, le directeur demande à Danny de s'arranger pour faire perdre les prisonniers, faute de quoi il menace de saboter sa remise en liberté conditionnelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

MEAN MACHINE reprend le sujet du long métrage de Robert Aldrich THE LONGEST YARD (1974) avec Burt Reynolds. Changement de pays oblige, le football américain que pratiquaient les héros du film original devient du soccer dans le remake. Mine de rien, il s'agit d'un assez gros changement, car le football américain est un sport de contact plus violent que le soccer, se prêtant donc mieux à un affrontement cathartique entre des détenus et des gardiens de prison. Au-delà de ce problème, que le réalisateur contourne en laissant ses personnages commettre quelques coups bas durant le match, la véritable faiblesse de Mean Machine réside dans son dosage plutôt raté de drame violent et de comédie. La bonne humeur virile du film d'Aldrich disparaît dans cette nouvelle version où les incidents dramatiques occupent trop d'espace narratif et viennent constamment court-circuiter, de façon parfois désagréable, les passages comiques. Aux prises avec un scénario qui ne trouve pas le ton juste, le réalisateur se contente de livrer une mise en scène musclée où il multiplie les punchs à défaut des gags. Les interprètes mettent de la vigueur et de la conviction dans leurs rôles stéréotypés, mais en définitive bien peu d'humour et de sympathie véritables.

Texte : Martin Girard

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