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Mariages

Can. 2001. Drame psychologique de Catherine Martin avec Marie-Ève Bertrand, Guylaine Tremblay, Mirianne Brûlé. À la fin du XIXe siècle, une jeune femme promise au couvent s'éprend du fiancé de sa nièce. Récit intimiste teinté de symbolisme. Climat à la fois austère et onirique. Mise en scène soignée. Belle photographie. Reconstitution d'époque convaincante. Interprétation sobre. (sortie en salle: 28 septembre 2001)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Mariages (Mariages)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2001. Drame psychologique de Catherine Martin avec Marie-Ève Bertrand, Guylaine Tremblay, Mirianne Brûlé.

À la fin du XIXe siècle, une jeune femme promise au couvent s'éprend du fiancé de sa nièce. Récit intimiste teinté de symbolisme. Climat à la fois austère et onirique. Mise en scène soignée. Belle photographie. Reconstitution d'époque convaincante. Interprétation sobre. (sortie en salle: 28 septembre 2001)

Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Producteurs :
Québec, fin du XIXe siècle. Yvonne, 20 ans, a été prise en charge toute jeune par sa soeur Hélène à la suite du décès de leur mère. Pour fuir l'austérité du foyer et les tâches ménagères, la jeune femme se réfugie dans la nature, où elle laisse libre cours à sa sensualité. Sa rencontre avec le séduisant Charles dans ce cadre enchanteur lui fera prendre conscience de ses désirs charnels. Mais Yvonne se sent confuse, car elle a promis à Hélène d'entrer au couvent. Son trouble s'intensifie après le retour inexplicable de sa mère. Cependant, lorsqu'elle découvre que sa soeur a planifié un mariage entre sa fille et Charles, Yvonne décide de prendre son destin en main.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Scénariste et réalisatrice de cinq courts et moyens métrages, dont LES FINS DE SEMAINE et LES DAMES DU 9e, Catherine Martin réussit avec brio son passage au long métrage. Pour illustrer ce récit intimiste décrivant le parcours amoureux d'une jeune femme issue de la petite bourgeoisie rurale du Québec de la fin du XIXe siècle, la cinéaste signe une mise en scène soignée, s'inspirant de tableaux de peintres scandinaves, tels Hammershoi et Munch, pour composer des plans séquences très recherchés. Chaque scène est mise en valeur grâce à la qualité de la photographie, que ce soit dans le cadre lumineux de la forêt ou celui plus feutré de la demeure victorienne. L'auteure a su créer un climat à la fois austère et onirique en alternant les scènes domestiques (le repassage prend les allures d'un rituel) et les moments teintés de symbolisme où l'héroïne se purifie par l'eau et entre en communion avec sa mère, morte noyée dans la rivière. Pour témoigner de cette époque puritaine, les comédiens jouent tout en retenue et avec beaucoup de pudeur. Cette interprétation sobre se révèle un parfait complément à la convaincante reconstitution d'époque, par ailleurs plus impressionniste que franchement réaliste.

Texte : Manon Dumais

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