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Le Retour de la momie (The Mummy Returns)

É.-U. 2001. Drame fantastique de Stephen Sommers avec Brendan Fraser, Rachel Weisz, Arnold Vosloo. Une momie ressuscitée qui veut prendre le contrôle d'une armée de monstres kidnappe le fils d'un couple d'égyptologues. Péripéties enlevées mais souvent infantiles. Orgie d'effets spéciaux numériques. Ensemble peu original mais divertissant. Interprétation vigoureuse.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Retour de la momie (The Mummy Returns)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2001. Drame fantastique de Stephen Sommers avec Brendan Fraser, Rachel Weisz, Arnold Vosloo.

Une momie ressuscitée qui veut prendre le contrôle d'une armée de monstres kidnappe le fils d'un couple d'égyptologues. Péripéties enlevées mais souvent infantiles. Orgie d'effets spéciaux numériques. Ensemble peu original mais divertissant. Interprétation vigoureuse.

En 1925, le légionnaire américain Rick O'Connell et l'égyptologue Evelyn avaient ressuscité par inadvertance la momie du prêtre égyptien Imhotep, mais ils étaient parvenus à la neutraliser. Huit ans plus tard, Rick et Evelyn sont mariés et habitent Londres avec leur petit garçon Alex. Or, c'est justement dans cette ville, au British Museum, que la momie inerte d'Imhotep est ramenée à la vie par ses disciples contemporains. Le prêtre maléfique compte maintenant contrôler la redoutable armée de monstres du Roi Scorpion, que des forces maléfiques vont bientôt ramener de l'au-delà. Rick et Evelyn n'ont d'autre choix que de se lancer aux trousses du diabolique Imhotep lorsque celui-ci met le cap sur l'Égypte après avoir kidnappé Alex.

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE MUMMY et THE MUMMY RETURNS se réclament d'une tradition populaire du cinéma d'aventures proche des serials et de la bande dessinée. Dès lors, il est inutile de chercher la moindre originalité dans cette cascade ininterrompue de poursuites échevelées et d'affrontements spectaculaires déployés à grands renforts d'effets spéciaux numériques. De fait, les images de synthèse sont si nombreuses dans cette production qu'un peu plus et il faudrait carrément parler d'un mélange de film d'animation et de prises de vues réelles. Quoi qu'il en soit, le résultat s'avère hautement divertissant, même si le scénario verse trop souvent dans un humour infantile et que le climat d'invraisemblance tue dans l'oeuf tout suspense (un des personnages principaux meurt pour être ressuscité deux scènes plus tard). Stephen Sommers imite le Steven Spielberg des Indiana Jones avec toute l'application d'un élève qui compense son manque d'inspiration par un enthousiasme plutôt contagieux. Le résultat est rapidement digéré et oublié, mais procure sur le coup la dose attendue d'amusement et parfois même d'émerveillement. Les interprètes jouent avec plus de vigueur que de nuances.

Texte : Martin Girard

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