É.-U. 2001. Science-fiction de Joe Johnston avec Sam Neill, William H. Macy, Téa Leoni. Un couple recrute un paléontologue pour retrouver son fils disparu sur une île peuplée de dinosaures. Film de série aux recettes éprouvées. Réalisation efficace mais peu imaginative. Trucages au point. Interprètes de talent.
Un couple recrute un paléontologue pour retrouver son fils disparu sur une île peuplée de dinosaures. Film de série aux recettes éprouvées. Réalisation efficace mais peu imaginative. Trucages au point. Interprètes de talent.
Quelques instants après leur arrivée sur l'île, les visiteurs tombent nez à nez avec un tyrannosaure qui est aussitôt éliminé (en trente secondes!) par le gigantesque spinosaure. Le monstre vedette des deux premiers films est ainsi rapidement écarté par un carnivore plus gros, plus fort et plus bruyant, mais sans aucune personnalité. Voilà qui décrit bien ce troisième volet de la série JURASSIC PARK. Motivé par des impératifs commerciaux qui n'ont rien à voir avec l'art, cette production alimentaire (dans tous les sens du terme!) se fonde sur un scénario aux recettes éprouvées qui n'évite pas les incohérences et les invraisemblances dans le récit, tout en esquissant des personnages stéréotypés dont la moitié ne sert que de chair à dinosaures. Succédant à Steven Spielberg à titre de réalisateur, Joe Johnston, que l'on a connu plus inspiré (THE ROCKETEER, OCTOBER SKY), se contente de s'acquitter de sa tâche avec métier et savoir-faire en reconduisant les éléments de la série, sans y apporter de regard neuf, et en plagiant même quelques scènes d'ALIENS et de JAWS. L'ensemble sent le réchauffé et n'innove pas sur le plan technique, malgré quelques moments spectaculaires. Des interprètes de talent jouent sans conviction mais avec entrain.
Texte : André Caron