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Le Masque de l'araignée (Along Came a Spider)

É.-U. 2001. Drame policier de Lee Tamahori avec Morgan Freeman, Monica Potter, Michael Wincott. Un détective et une agente des services secrets recherchent la fillette d'un sénateur, kidnappée par un criminel avide de célébrité. Scénario peu rigoureux jouant sur des coups de théâtre extravagants. Réalisation compétente mais impersonnelle. Interprétation inégale.

13 ans + (violence)
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Le Masque de l'araignée (Along Came a Spider)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2001. Drame policier de Lee Tamahori avec Morgan Freeman, Monica Potter, Michael Wincott.

Un détective et une agente des services secrets recherchent la fillette d'un sénateur, kidnappée par un criminel avide de célébrité. Scénario peu rigoureux jouant sur des coups de théâtre extravagants. Réalisation compétente mais impersonnelle. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Depuis qu'il a indirectement causé la mort de sa partenaire, le détective de la police de Washington Alex Cross souffre de dépression. Il sort toutefois de sa torpeur en recevant un appel téléphonique de Gary Soneji, un instituteur qui vient de kidnapper son élève Megan, la fille du sénateur Hank Rose. Le ravisseur lance ainsi un défi au policier, un expert en psychologie criminelle. Pour le retrouver, Cross fait équipe avec l'agente des services secrets Jezzie Flannigan, qui était chargée de surveiller Megan. Le détective ne tarde pas à découvrir que Soneji, obsédé par le «crime du siècle», c'est-à-dire l'enlèvement du bébé de l'aviateur Charles Lindbergh en 1932, a tramé un plan encore plus ambitieux pour passer à la postérité comme l'auteur du «crime du XXIe siècle».

L’AVIS DE MEDIAFILM

Héros d'une série de romans de James Patterson, Alex Cross est apparu une première fois au grand écran en 1997 dans KISS THE GIRLS, déjà sous les traits de Morgan Freeman. Cet acteur expérimenté et fort estimé reprend donc son rôle de détective-psychiatre dans ALONG CAME A SPIDER, qui est en fait une «prequel» du film de Gary Fleder. Mais l'un dans l'autre, cette nouvelle mouture ne risque pas de passer à l'histoire. La faute en incombe au premier chef à un scénario peu rigoureux dans lequel défile une série de coups de théâtre extravagants qui ne respectent aucunement la logique interne du récit. Le réalisateur néo-zélandais Lee Tamahori, qui avait tant impressionné avec son percutant ONCE WERE WARRIORS, livre ici une mise en scène compétente mais sans âme, bien que les éclairages et les cadrages apparaissent assez soignés. Morgan Freeman demeure solide et fait même montre d'une bonne forme physique pour son âge, lors d'une haletante scène de remise de rançon à travers Washington. Mais face à lui, Michael Wincott se débrouille comme il peut avec un personnage de vilain manquant d'épaisseur, tandis que Monica Potter offre bien peu de nuances dans son jeu.

Texte : Louis-Paul Rioux

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