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Le Maître de Kingdom Come (Kingdom Come)

É.-U. 2001. Comédie dramatique de Doug McHenry avec LL Cool J, Jada Pinkett Smith, Whoopi Goldberg. Les funérailles d'un patriarche suscitent une réunion familiale où les récriminations font place aux réconciliations. Sujet peu neuf inspiré d'une pièce de théâtre. Sorte de psychodrame traité sur un mode comique forcé. Écriture assez colorée. Mise en scène effacée. Comédiens talentueux.

Général
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Le Maître de Kingdom Come (Kingdom Come)

Général Général

É.-U. 2001. Comédie dramatique de Doug McHenry avec LL Cool J, Jada Pinkett Smith, Whoopi Goldberg.

Les funérailles d'un patriarche suscitent une réunion familiale où les récriminations font place aux réconciliations. Sujet peu neuf inspiré d'une pièce de théâtre. Sorte de psychodrame traité sur un mode comique forcé. Écriture assez colorée. Mise en scène effacée. Comédiens talentueux.

Année :
Durée :
Réalisation :
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Distributeur :
20th Century Fox
Dans une petite ville du Sud des États-Unis, Woodrow «Bud» Slocumb vient de mourir subitement. La disparition de ce patriarche d'une famille afro-américaine est une véritable libération pour son épouse Raynelle, qui le trouvait méchant et renfrogné. Malgré ses rancoeurs, elle se laisse convaincre par sa belle-soeur Marguerite, une fervente croyante, d'organiser des funérailles dignes de ce nom. C'est l'occasion de réunir les membres de différentes générations du clan Slocumb, qui vivent tous des situations tendues dans leur famille respective. D'abord placées sous le signe des disputes et des récriminations, ces retrouvailles forcées vont finalement favoriser de salutaires réconciliations.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'origine théâtrale du scénario transparaît à l'évidence dans ce long métrage principalement axé sur des scènes d'affrontements verbaux entre des personnages réunis dans un même lieu. Le réalisateur n'a pas fait de gros efforts pour décloisonner l'action, hormis quelques passages se déroulant dans des voitures lancées sur la grande route. Mais là encore, l'action elle-même se limite à des conversations entre les occupants du véhicule. Toute la deuxième partie de l'intrigue est confinée dans la maison familiale, le salon funéraire et une chapelle. Par conséquent, l'intérêt de l'oeuvre réside entièrement dans l'écriture des dialogues, la conception des personnages et le jeu des interprètes. L'ensemble se présente comme une sorte de psychodrame traité sur un mode comique souvent forcé. Le thème des règlements de compte entre membres d'une même famille n'a rien de neuf et ne jouit pas ici d'un grand effort de renouvellement. Les situations relèvent le plus souvent des lieux communs et le «happy end» apparaît artificiel. Cependant, certains échanges sont écrits dans un style coloré et vivant qui permet à de talentueux interprètes d'offrir des performances assez divertissantes.

Texte : Martin Girard

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