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Le Journal d'une princesse (The Princess Diaries)

É.-U. 2001. Comédie de Garry Marshall avec Anne Hathaway, Julie Andrews, Hector Elizondo. Une adolescente américaine plutôt gauche découvre qu'elle est la seule héritière du trône d'un petit royaume européen. Conte de fées classique servi au goût du jour. Thématiques ultra ressassées. Mise en scène correcte mais sans surprise. Interprétation sympathique.

Général
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Le Journal d'une princesse (The Princess Diaries)

Général Général

É.-U. 2001. Comédie de Garry Marshall avec Anne Hathaway, Julie Andrews, Hector Elizondo.

Une adolescente américaine plutôt gauche découvre qu'elle est la seule héritière du trône d'un petit royaume européen. Conte de fées classique servi au goût du jour. Thématiques ultra ressassées. Mise en scène correcte mais sans surprise. Interprétation sympathique.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Un peu gauche et pas très coquette, Mia traverse péniblement la période de l'adolescence, vivant dans l'ombre de ses camarades de classe, beaucoup plus flamboyantes qu'elle. Mais tout cela est sur le point de changer radicalement. En effet, la jeune fille vient d'apprendre qu'elle est la seule héritière du trône d'un petit royaume européen appelé Genovia. Sa grand-maman, la reine mère Clarisse, qu'elle n'a jamais rencontrée, débarque à San Francisco avec le mandat de la transformer en digne princesse régnante. Mia accueille cependant avec scepticisme et appréhension cette invitation à plonger tête première dans un véritable conte de fées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À mi-chemin entre le film pour enfants et le divertissement pour jeunes adolescentes, THE PRINCESS DIARIES est loin d'être particulièrement inspiré. Amalgame du "Vilain Petit Canard", de "Pygmalion" et de PRETTY WOMAN version juvénile, le film ne fait que remettre au goût du jour toutes les recettes du conte de fées classique et les thématiques dégoulinantes de bons sentiments des productions Disney. Bien sûr, l'intrigue est rondement menée et le traitement de Garry Marshall, à la fois conventionnel et manipulateur, permettra certainement d'obtenir les réactions désirées de son jeune public. Mais l'ensemble nage dans la facilité, tant sur le plan du scénario, trop linéaire et ultra prévisible, qu'en ce qui a trait à la réalisation, soignée mais dépourvue d'imagination. Heureusement, les comédiens réussissent à être plutôt crédibles et à offrir des interprétations convaincues, malgré l'énormité des stéréotypes qu'on leur fait véhiculer. On se surprend à regretter la finesse et la douce folie d'un MARY POPPINS, où la même Julie Andrews avait autrement plus de fantaisie à se mettre sous la dent.

Texte : Claire Valade

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