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Le Grand Coup de Max Keeble (Max Keeble's Big Move)

É.-U. 2001. Comédie de Tim Hill avec Alex D. Linz, Larry Miller, Josh Peck. Apprenant qu'il doit déménager dans quelques jours, un gamin se venge des indésirables de son école. Approche irrévérencieuse et impétueuse désamorcée par une finale moralisatrice. Réalisation pétillante. Interprètes enjoués.

Général
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Le Grand Coup de Max Keeble (Max Keeble's Big Move)

Général Général

É.-U. 2001. Comédie de Tim Hill avec Alex D. Linz, Larry Miller, Josh Peck.

Apprenant qu'il doit déménager dans quelques jours, un gamin se venge des indésirables de son école. Approche irrévérencieuse et impétueuse désamorcée par une finale moralisatrice. Réalisation pétillante. Interprètes enjoués.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Max Keeble entame sa première année d'école secondaire avec l'émoi habituel qui accompagne tout changement de milieu. Il est malmené par la brute épaisse de l'école, se fait voler son argent de poche par un profiteur, est harcelé par le cruel vendeur de crème glacée et, surtout, découvre les manigances malhonnêtes de son despotique directeur, qui cherche à financer un terrain de football en détournant les budgets scolaires. Quand Max apprend qu'il doit déménager dans quelques jours, il prépare avec deux amis une opération secrète pour se venger de tous ces indésirables. Mais lorsque ses amis sont blâmés à sa place et que le déménagement est reporté, Max se retrouve dans le pétrin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est à croire que les auteurs de cette comédie ont voulu croiser l'esprit du film de John Hughes, Ferris Bueller's Day Off (1986), avec le style narratif à la première personne de la sitcom Malcolm in the Middle. Le pari est en partie gagné, grâce à une réalisation pétillante et à une photographie pimpante qui savent tirer profit des situations loufoques dans lesquelles se retrouve le personnage du gamin, interprété avec bonhomie par Alex D. Linz. Larry Miller, spécialiste des rôles de directeur depuis The Nutty Professor, ne donne pas sa place dans les réparties à double sens, l'attitude constipée et la colère renfrognée. L'aspect fantaisiste de la séquence d'ouverture laissait présager une certaine impétuosité et une irrévérence salutaire dans ce genre surexploité, mais encore une fois, la guimauve disneyenne a tôt fait de reprendre le dessus. Ce qui semblait à prime abord un prétexte pour s'en prendre à tous les stéréotypes habituels se transforme en une revalorisation de ceux-ci à travers une fin moralisatrice qui annihile tout ce qui précède. On retombe alors dans les clichés d'usage et tout finit pour le mieux dans le meilleur des mondes. Par chance, il y aura toujours la première demi-heure et Larry Miller.

Texte : André Caron

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