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Laissez-passer

Fr. 2001. Comédie dramatique de Bertrand Tavernier avec Jacques Gamblin, Denis Podalydès, Marie Gillain. À Paris, durant la Seconde Guerre mondiale, un scénariste et un assistant-réalisateur luttent chacun à sa façon contre l'occupant allemand. Récit librement inspiré de faits vécus. Sujet grave abordé avec légèreté. Personnages pittoresques. Mise en scène dynamique. Distribution impeccable.

Général
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Laissez-passer (Laissez-passer)

Général Général

Fr. 2001. Comédie dramatique de Bertrand Tavernier avec Jacques Gamblin, Denis Podalydès, Marie Gillain.

À Paris, durant la Seconde Guerre mondiale, un scénariste et un assistant-réalisateur luttent chacun à sa façon contre l'occupant allemand. Récit librement inspiré de faits vécus. Sujet grave abordé avec légèreté. Personnages pittoresques. Mise en scène dynamique. Distribution impeccable.

Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Récompenses
Paris, mars 1943. Le scénariste et poète Jean Aurenche refuse catégoriquement de travailler pour le compte du docteur Alfred Greven qui dirige la Continental, une firme cinématographique allemande produisant des films français depuis 1940. Vivant chez ses trois maîtresses qui l'hébergent à tour de rôle, Aurenche prend la plume afin de se faire le témoin de cette époque sombre. De son côté, Jean-Devaivre, marié et père d'un jeune fils, suit les conseils d'un ami et devient assistant-réalisateur à la Continental, un emploi qui lui permet de camoufler ses activités dans la Résistance. Les destins de ces deux hommes insubordonnés se croiseront à quelques reprises alors que chacun lutte à sa façon contre l'occupant allemand.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar de François Truffaut dans LE DERNIER MÉTRO, Bertrand Tavernier aborde avec légèreté un sujet grave, le sort des artistes juifs et des résistants durant la Seconde Guerre mondiale. Plus qu'un simple film historique, LAISSEZ-PASSER se veut avant tout un hommage au courage et à la détermination des artisans du septième art sous l'Occupation. Librement inspiré des souvenirs du scénariste Jean Aurenche et du réalisateur Jean-Devaivre, le récit foisonne de moments dramatiques, d'aventures cocasses et de furtives rencontres avec quelques grandes figures du cinéma français (Fresnay, Simon, Tourneur, Spaak, etc.). Le réalisateur évoque avec brio ce moment sombre de l'Histoire, de même que la drôlerie propre à certains films du temps. Le dynamisme de la mise en scène, qui privilégie les plans moyens mouvementés aux plans d'ensemble fixes, contribue à témoigner de la fébrilité de l'époque. En outre, le pittoresque des personnages, 115 au total, l'humour noir et les répliques savoureuses évoquent LA TRAVERSÉE DE PARIS de Claude Autant-Lara, qu'avait scénarisé Aurenche. Entourés d'une distribution impeccable, Jacques Gamblin et Denis Podalydès sont excellents dans les rôles principaux.

Texte : Manon Dumais

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