Go to main content
5

La Prison de verre (The Glass House)

É.-U. 2001. Thriller de Daniel Sackheim avec Leelee Sobieski, Diane Lane, Stellan Skarsgard. Deux orphelins ayant hérité d'une fortune sont victimes d'une machination orchestrée par leurs tuteurs. Suspense bourré de grosses ficelles et de clichés. Développements forcés. Effets rudimentaires enveloppés d'un vernis esthétique lustré. Bonne interprétation de L. Sobieski.

13 ans +
5

La Prison de verre (The Glass House)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2001. Thriller de Daniel Sackheim avec Leelee Sobieski, Diane Lane, Stellan Skarsgard.

Deux orphelins ayant hérité d'une fortune sont victimes d'une machination orchestrée par leurs tuteurs. Suspense bourré de grosses ficelles et de clichés. Développements forcés. Effets rudimentaires enveloppés d'un vernis esthétique lustré. Bonne interprétation de L. Sobieski.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Comme plusieurs adolescentes rebelles, Ruby Barker a des rapports tendus avec ses parents. Mais un jour, ceux-ci meurent brutalement dans un accident de voiture. Ruby et son petit frère Rhett sont alors confiés aux meilleurs amis de leurs parents, Erin et Terry Glass, qui habitent une superbe demeure à Malibu. Après avoir emménagé chez leurs tuteurs, les orphelins sont réconfortés et couverts de cadeaux, de beaux vêtements pour Ruby, un téléviseur et des jeux vidéos pour Rhett. En outre, ils apprennent de l'avocat de leurs parents qu'ils disposent de quatre millions de dollars pour assurer leur avenir. Tout va donc pour le mieux, sauf que bientôt, certains signes laissent croire à Ruby que les Glass pourraient cacher de sombres desseins.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce suspense s'inscrit dans le sillage des thrillers psychologiques du début des années 1990. Il y eut THE HAND THAT ROCKS THE CRADLE, SINGLE WHITE FEMALE. Voilà maintenant les parents adoptifs de l'enfer. Il n'y a pas à dire, nous sommes en terrain de connaissance. Mais ce Hansel et Gretel moderne est desservi par un scénario qui souffre d'un manque d'invention chronique, indices et informations cruciales se manifestant à la protagoniste comme cape rouge au taureau de course. Ces raccourcis narratifs minent l'efficacité de la réalisation qui s'appuie sur une photographie bleu d'azur bien adaptée au sujet et une direction artistique d'une froideur pénétrante. Dans la sinistre demeure des tuteurs se profilent des ombres inquiétantes et des reflets changeants qui ne suffisent toutefois pas, à eux seuls, à produire cette impression de cauchemar climatisé auquel Daniel Sackheim (qui a réalisé quelques épisodes de la série X FILES) souhaite nous convier. De cet ensemble fragile se démarque cependant Leelee Sobieski, qui séduit par la justesse de son jeu.

Texte : Jacques Blondin

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3