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La Chambre des officiers

Fr. 2001. Drame psychologique de François Dupeyron avec Éric Caravaca, Sabine Azéma, Denis Podalydès. Défiguré par un obus, un jeune lieutenant passe toute la Première Guerre mondiale dans la chambre des officiers d'un hôpital parisien. Récit troublant et émouvant, mais dénué de réelle montée dramatique. Réalisation fort soignée. Interprétation sentie.

13 ans +
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La Chambre des officiers (La Chambre des officiers)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2001. Drame psychologique de François Dupeyron avec Éric Caravaca, Sabine Azéma, Denis Podalydès.

Défiguré par un obus, un jeune lieutenant passe toute la Première Guerre mondiale dans la chambre des officiers d'un hôpital parisien. Récit troublant et émouvant, mais dénué de réelle montée dramatique. Réalisation fort soignée. Interprétation sentie.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
François Dupeyron
D'après le roman de Marc Dugain
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Récompenses
En août 1914, avant de prendre le train pour rejoindre son régiment, le jeune lieutenant Adrien Fournier passe la nuit avec Clémence, l'épouse d'un soldat. Quelques jours plus tard, lors d'une mission de reconnaissance, Adrien est blessé par un obus qui lui arrache tout le bas de la figure. Évacué vers l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, on l'installe dans la chambre des officiers. Le jeune blessé est aussitôt réconforté par l'infirmière Anaïs, qui l'a pris en affection. Mais il apprend de son chirurgien que plusieurs opérations seront nécessaires pour réparer son visage. Acceptant peu à peu sa nouvelle apparence, Adrien fraternise avec Henri et Pierre, deux officiers aussi enlaidis que lui. Puis le trio se lie d'amitié avec Marguerite, une jeune femme défigurée qui occupe une chambre à l'étage du dessus.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après des débuts remarqués en 1988 avec DRÔLE D'ENDROIT POUR UNE RENCONTRE, François Dupeyron a ensuite réalisé UN COEUR QUI BAT et LA MACHINE, qui ont reçu un accueil mitigé. Si bien que son quatrième film, C'EST QUOI LA VIE?, n'a même pas été distribué au Québec. Ce qui ne risquait toutefois pas d'arriver avec son plus récent long métrage, LA CHAMBRE DES OFFICIERS, une oeuvre plus ambitieuse qui a accumulé les nominations à la remise des Césars de 2002. En plus de rendre un hommage vibrant à ceux qu'on a surnommé les «gueules cassées», Dupeyron propose une réflexion probante sur le regard, celui que l'on porte sur soi mais aussi celui porté sur ceux et celles que le destin a transformés en êtres quasi monstrueux. Introspective, la partie durant laquelle le blessé ne peut parler ni se voir s'avère la plus réussie, évoquant irrésistiblement le JOHNNY GOT HIS GUN de Dalton Trumbo. Par la suite, on a droit à diverses scènes à teneur psychologique tantôt dures, tantôt émouvantes, où finit par dominer un formidable désir de vivre. Mais le récit se révèle alors plus anecdotique, sans véritable montée dramatique. Fort soignée, voire un peu académique, la mise en scène bénéficie de très belles images baignant dans une chaude lumière dorée. Des interprètes attachants livrent des performances prenantes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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