É.-U. 2001. Drame sportif de Brian Robbins avec Keanu Reeves, Diane Lane, John Hawkes. Un joueur endetté devient l'entraîneur d'une équipe de baseball formée de gamins afro-américains d'un ghetto de Chicago. Scénario cousu de bonnes intentions. Développements prévisibles. Mise en scène conventionnelle. Interprétation vivante des jeunes comédiens.
Un joueur endetté devient l'entraîneur d'une équipe de baseball formée de gamins afro-américains d'un ghetto de Chicago. Scénario cousu de bonnes intentions. Développements prévisibles. Mise en scène conventionnelle. Interprétation vivante des jeunes comédiens.
Après le football (VARSITY BLUES) et la lutte (READY TO RUMBLE), Brian Robbins s'intéresse maintenant au baseball. Inspiré des tribulations vécues par le journaliste Daniel Coyle, HARDBALL est un petit drame sportif ayant pour trame de fond la dure réalité des enfants des ghettos noirs. Toutefois, avec son scénario cousu de bonnes intentions et son protagoniste paumé qui découvrira les vraies valeurs au contact de jeunes défavorisés, HARDBALL s'avère plus près du «feel good movie» que du drame social. Par le biais d'une mise en scène conventionnelle, le scénario alterne machinalement les séquences sportives, truffées de blagues vulgaires ou puériles, et des observations de moeurs plongeant le spectateur dans l'univers violent et sordide des ghettos et de l'enfer du jeu. Curieusement, cette rupture de ton désagréable n'empêche pas le récit de se dérouler selon une suite de développements prévisibles, puisque dès le départ on sait que l'entraîneur s'attachera à ses joueurs, que la charmante institutrice en pincera pour lui et que les héros remporteront leur match crucial. Malgré tout, le film est en partie sauvé par l'interprétation vivante des jeunes comédiens.
Texte : Manon Dumais