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K-Pax, l'homme qui vient de loin (K-Pax)

É.-U. 2001. Drame fantastique de Iain Softley avec Kevin Spacey, Jeff Bridges, Mary McCormack. Dans un institut psychiatrique, un patient cherche à convaincre son médecin traitant qu'il est un extraterrestre sur le point de retourner sur sa planète. Sujet connu traité avec soin. Récit à la mécanique bien huilée. Effets photographiques éblouissants. Excellent duel d'acteurs.

Général
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K-Pax, l'homme qui vient de loin (K-Pax)

Général Général

É.-U. 2001. Drame fantastique de Iain Softley avec Kevin Spacey, Jeff Bridges, Mary McCormack.

Dans un institut psychiatrique, un patient cherche à convaincre son médecin traitant qu'il est un extraterrestre sur le point de retourner sur sa planète. Sujet connu traité avec soin. Récit à la mécanique bien huilée. Effets photographiques éblouissants. Excellent duel d'acteurs.

Année :
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Universal
Un homme étrange répondant au nom de Prot est amené par la police dans une institution psychiatrique de New York où il est traité par le docteur Mark Powell. Prot affirme qu'il est un extraterrestre venu de la planète K-Pax, située à mille années-lumière de la Terre. Se croyant d'abord en présence d'un mythomane très habile, Powell vient à douter de son diagnostic, surtout lorsque Prot réussit à convaincre les autres patients qu'il doit bientôt retourner sur sa planète et qu'il pourra ramener l'un d'eux avec lui. Toutefois, grâce à l'hypnose, le docteur pense avoir découvert l'identité réelle de Prot au moment où ce dernier s'apprête à partir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien qu'adapté d'un roman récent, K-Pax semble être le remake à peine déguisé du film argentin de 1986, The Man Facing Southeast (ce qui explique peut-être son titre français). Des éléments de One Flew Over The Cuckoo's Nest et Cocoon se glissent également dans ce récit à la mécanique bien huilée. En fait, le scénariste aborde ce sujet connu de façon beaucoup trop classique pour captiver, même s'il le traite avec un soin évident en s'efforçant de maintenir l'ambiguïté et le doute essentiels au fantastique. Le réalisateur Iain Softley parvient à rendre palpable la dimension cosmique du héros (qui se déplacerait supposément six fois plus vite que la lumière) par des effets photographiques recherchés et éblouissants (reflets, réfraction des rayons du soleil, décomposition de la lumière à l'aide de prismes, etc.), tout en s'attardant en douceur sur ses contradictions. Mais le plus grand mérite du film réside dans l'excellent duel d'acteurs que se livrent Kevin Spacey et Jeff Bridges, ce dernier n'étant pas étranger aux rôles d'extraterrestres (il était la vedette de Starman en 1985). Spacey parvient à rendre crédible et touchant ce déraciné, peu importe d'où il vient, alors que Bridges réussit à humaniser le personnage ingrat du psychiatre qui néglige sa famille.

Texte : André Caron

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