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Just a Kiss

É.-U. 2001. Comédie de moeurs de Fisher Stevens avec Ron Eldard, Patrick Breen, Marisa Tomei. En couchant avec la compagne de son meilleur ami, un réalisateur de publicités provoque une cascade d'infidélités dans son entourage. Propos plutôt mince et peu original. Humour noir parfois efficace. Réalisation vive recourant à de nombreux artifices fantaisistes. Interprétation adéquate.

13 ans +
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Just a Kiss (Just a Kiss)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2001. Comédie de moeurs de Fisher Stevens avec Ron Eldard, Patrick Breen, Marisa Tomei.

En couchant avec la compagne de son meilleur ami, un réalisateur de publicités provoque une cascade d'infidélités dans son entourage. Propos plutôt mince et peu original. Humour noir parfois efficace. Réalisation vive recourant à de nombreux artifices fantaisistes. Interprétation adéquate.

Année :
Réalisation :
Un soir, le réalisateur de publicités Dag couche avec la ballerine Rebecca, même si elle est la compagne de son meilleur ami, l'acteur Peter. Or, la danseuse avoue la vérité à ce dernier, ainsi qu'à la conjointe de Dag, la vidéaste Halley. Celle-ci quitte illico l'infidèle et va habiter chez Rebecca, qui lui prête son appartement. Peu après, la serveuse Paula, une admiratrice de Peter depuis qu'il a personnifié un aigle dans une publicité de beurre d'arachides, attire Dag chez elle pour lui faire un mauvais parti. Entre temps, à l'appartement de Rebecca, Halley reçoit la visite du violoncelliste André, qui a déjà été l'amant de la ballerine. Au terme de la soirée, ils se retrouvent au lit ensemble. Or, le musicien est marié à Colleen, qui a au même moment une aventure avec Peter dans un avion.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le comédien et producteur Fisher Stevens s'essaie à la réalisation en adaptant une pièce de l'acteur Patrick Breen, où il est question des tribulations sentimentales d'un groupe de jeunes au début de la trentaine. De fait, Breen n'a rien de bien nouveau à dire sur les relations amoureuses contemporaines, ce qui l'amène à compenser son absence de propos par de nombreuses situations extravagantes dans lesquelles il fait montre d'un humour noir parfois assez efficace. De plus, presque en fin de parcours, le film exécute en accéléré un retour en arrière pour arriver au moment précis du premier baiser entre Rebecca et Dag, imaginant ce qui se serait passé si ce dernier n'avait pas succombé aux charmes de la danseuse. Mais ce procédé, déjà utilisé dans plusieurs films, dont SLIDING DOORS, L'IRONIE DU SORT et LE HASARD, arrive un peu trop tard pour produire l'effet dramatique escompté. En parlant d'effets, la réalisation vive de Stevens se veut branchée, intercalant des visions fantaisistes à la "Ally McBeal" ou recourant à des séquences d'animation reprenant la technique de rotomation de WAKING LIFE. Mais ces ajouts stylistiques rendent encore plus criante la superficialité de l'entreprise. Heureusement, l'interprétation est adéquate, dominée par la douce fragilité de Marley Shelton et la détermination de Marisa Tomei.

Texte : Louis-Paul Rioux

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