É.-U. 2001. Comédie dramatique de John Pasquin avec Tim Allen, Julie Bowen, James Belushi. Après avoir été humilié devant sa fille par un collègue de travail brutal, un concepteur de vidéos entreprend de se venger. Scénario plein de clichés. Humour facile. Mise en scène routinière. Interprétation quelconque de T. Allen.
Après avoir été humilié devant sa fille par un collègue de travail brutal, un concepteur de vidéos entreprend de se venger. Scénario plein de clichés. Humour facile. Mise en scène routinière. Interprétation quelconque de T. Allen.
JOE SOMEBODY marque la troisième collaboration de Tim Allen et du réalisateur John Pasquin, après THE SANTA CLAUSE et JUNGLE 2 JUNGLE. Allen aurait été attiré par le potentiel comique du scénario autant que par ses éléments dramatiques et romantiques, qui pouvaient lui permettre d'explorer un nouveau registre. Malheureusement, le récit, pavé de bonnes intentions, semble être calqué sur les films pour adolescents où le souffre-douleur de l'école se transforme pour devenir l'étudiant le plus populaire, mais du coup perd de vue ses vraies valeurs. Ayant fait ses classes à la télévision, Pasquin s'est contenté de tourner à la façon d'une plate sitcom, sans recherche ni inspiration, enrobant le tout d'une musique assourdissante. L'humour facile et les gags répétitifs agacent plus souvent qu'ils ne font rire. Pourtant, dans le rôle d'une ancienne vedette de films d'action visiblement calquée sur Steven Seagal, Jim Belushi parvient à dérider le spectateur par moments. Quant à Tim Allen, son jeu s'avère plutôt quelconque dans le registre comique, tandis qu'il se montre peu convaincant dans les scènes dramatiques. En revanche, les trois vedettes féminines, notamment la jeune Hayden Panettiere, tirent leur épingle du jeu.
Texte : Manon Dumais