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Histoires à raconter (Storytelling)

É.-U. 2001. Drame de moeurs de Todd Solondz avec Selma Blair, Mark Webber, Paul Giamatti. L'histoire d'une étudiante qui a une humiliante aventure d'un soir avec son professeur et celle d'un jeune décrocheur qui vit au sein d'une famille aisée. Étude de moeurs ironique et mordante. Humour froidement sarcastique. Personnages habilement dépeints. Mise en scène effacée. Bons interprètes.

16 ans +
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Histoires à raconter (Storytelling)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 2001. Drame de moeurs de Todd Solondz avec Selma Blair, Mark Webber, Paul Giamatti.

L'histoire d'une étudiante qui a une humiliante aventure d'un soir avec son professeur et celle d'un jeune décrocheur qui vit au sein d'une famille aisée. Étude de moeurs ironique et mordante. Humour froidement sarcastique. Personnages habilement dépeints. Mise en scène effacée. Bons interprètes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Première histoire. Vi et son petit ami Marcus, atteint de paralysie cérébrale, sont les élèves du professeur de littérature afro-américain Gary Scott, qui se montre très sévère envers eux. Après s'être disputé avec Marcus, Vi a une aventure sexuelle d'un soir plutôt troublante avec Gary. Elle en tire un récit, qui sera durement critiqué en classe par le prof et les autres élèves. Deuxième histoire. L'apprenti documentariste Toby Oxman décide de faire un portrait, façon cinéma-vérité, de l'adolescent Scooby Livingston, un décrocheur qui vit au sein d'une famille aisée entre un père colérique, une mère pétrie d'innocence et deux frères, l'un sportif, l'autre surdoué. Sans oublier la dévouée Consuelo, leur bonne qui cache un secret troublant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce film contenant deux récits autonomes, Todd Solondz (WELCOME TO THE DOLLHOUSE, HAPPINESS) poursuit son étude ironique et mordante des mécanismes sociaux et psychologiques qui régissent la classe moyenne américaine. D'aucuns pourront reprocher au cinéaste un manque de renouveau, tant dans les thèmes abordés que dans le style d'écriture qui cultive toujours un humour froidement sarcastique. Mais STORYTELLING n'en demeure pas moins un jalon intéressant dans la carrière de cet auteur qui rejette toute forme de sensiblerie dans son illustration des dérives émotionnelles d'individus en rupture avec les valeurs de leur entourage. La force principale du réalisateur demeure sa capacité de peindre ses personnages de manière à la fois réaliste et narquoise, sans tomber dans la caricature. De plus, Solondz est un bon dialoguiste. Il sait faire ressortir sans effort trop apparent les travers de ses protagonistes au détour de répliques assassines ou de remarques pince-sans-rire. Comme dans ses films précédents, le réalisateur concentre ses efforts de mise en scène sur les acteurs, avec pour résultat un traitement visuel sobrement naturaliste et une interprétation tout à fait convaincante.

Texte : Martin Girard

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