É.-U. 2001. Comédie sentimentale de Peter Chelsom avec John Cusack, Kate Beckinsale, Jeremy Piven. Deux jeunes gens épris l'un de l'autre décident de placer leur avenir entre les mains du destin. Intrigue artificielle au romantisme désuet. Ensemble léger et charmant. Rythme bien soutenu. Dénouement prévisible. Interprètes sympathiques.
Deux jeunes gens épris l'un de l'autre décident de placer leur avenir entre les mains du destin. Intrigue artificielle au romantisme désuet. Ensemble léger et charmant. Rythme bien soutenu. Dénouement prévisible. Interprètes sympathiques.
SERENDIPITY fait partie de ces innombrables comédies sentimentales à la SLEEPLESS IN SEATTLE ou YOU'VE GOT MAIL, dans lesquelles les héros passent le plus clair de leur temps à rechercher l'âme soeur, pour ne la trouver qu'à la toute fin. Se terminant généralement par un chaste baiser, ce type de comédie emprunte toujours la même formule au romantisme désuet. Le film du cinéaste britannique Peter Chelsom (THE MIGHTY, TOWN & COUNTRY) n'échappe pas à cette règle. Évoluant dans un New York de carte postale, les deux tourtereaux semblent sortir tout droit d'un film des années 1940. Cet ensemble léger et charmant plaira sans doute aux amateurs du genre, puisque Chelsom orchestre les nombreux hasards et coïncidences à un rythme bien soutenu et ce, jusqu'au prévisible dénouement. Dans les rôles principaux, John Cusack et Kate Beckinsale, gentils et mignons à souhait, jouent de façon sincère. Ils sont efficacement secondés par Jeremy Piven et Molly Shannon, très drôles en meilleurs amis dévoués. Au milieu de tout ce beau monde, Eugene Levy campe un vendeur zélé tout à fait hilarant, parenthèse cocasse dans cet univers cent pour cent romantique.
Texte : Manon Dumais