Go to main content
Default image
5

Grégoire Moulin contre l'humanité

Fr. 2001. Comédie de Artus de Penguern avec Artus de Penguern, Pascale Arbillot, Didier Benureau. À la suite de divers malentendus, un homme timide qui a rendez-vous avec la femme de ses rêves a maille à partir avec plusieurs individus en colère. Récit débridé à l'humour primaire. Quelques touches de poésie. Réalisation parfois inventive. Rythme incertain. Interprétation inégale.

13 ans +
5

Grégoire Moulin contre l'humanité (Grégoire Moulin contre l'humanité)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2001. Comédie de Artus de Penguern avec Artus de Penguern, Pascale Arbillot, Didier Benureau.

À la suite de divers malentendus, un homme timide qui a rendez-vous avec la femme de ses rêves a maille à partir avec plusieurs individus en colère. Récit débridé à l'humour primaire. Quelques touches de poésie. Réalisation parfois inventive. Rythme incertain. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Grégoire Moulin, 35 ans, est un timide employé d'une compagnie d'assurances à Paris. Bien qu'il ait vécu depuis sa naissance une suite ininterrompue de malheurs, Grégoire a foi en l'avenir. De la fenêtre de son bureau, il aperçoit la jolie professeure de danse Odile Bonheur, dont il tombe amoureux. N'osant l'aborder, il vole son portefeuille puis l'appelle pour le lui rendre. Un rendez-vous est fixé à 20 heures dans un bar du quartier. Mais en acceptant de rendre service à un collègue, Grégoire accumule les malentendus, si bien qu'il se retrouve pourchassé à travers la ville par divers individus inquiétants et des amateurs de soccer survoltés, en ce soir de finale de la Coupe de France. Pendant ce temps, Odile attend au bar en lisant «Madame Bovary», s'imaginant dans la peau de l'héroïne du roman de Flaubert.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Peu connu au Québec, Artus de Penguern a surtout tenu des rôles secondaires, notamment dans LE FABULEUX DESTIN D'AMÉLIE POULAIN de Jean-Pierre Jeunet, en plus d'avoir collaboré au scénario du film de Didier Le Pêcheur DES NOUVELLES DU BON DIEU. Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, de Penguern reprend à son compte le canevas du AFTER HOURS de Martin Scorsese, mais pour l'adapter au contexte français, dans le but avoué de livrer une satire sociale mordante. Hélas, malgré un début plutôt amusant qui renferme quelques jolies trouvailles de mise en scène, tout part bientôt en eau de boudin, l'enchaînement des situations qui provoque la nuit d'enfer du protagoniste apparaissant trop forcé pour emporter l'adhésion. On se retrouve alors devant un spectacle débridé à l'humour primaire et au rythme incertain, qui devient vite lassant à force d'accumuler les personnages bêtes, méchants ou lubriques. Il en va de même pour les passages illustrant les rêveries de la ballerine, qui s'avèrent peu inspirés. Néanmoins, le film se termine sur une note poétique qui ne manque pas de charme. En tant qu'acteur, de Penguern offre une performance plutôt terne, échouant dans sa tentative d'adopter un style impassible à la Buster Keaton. En revanche, Pascale Arbillot livre un jeu pince-sans-rire fort attachant.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3