Entre la Lune et Montevideo (Between the Moon and Montevideo)

Name: Entre la Lune et Montevideo
Director: Attila Bertalan
Genre: Science-fiction

Can. 2001. Science-fiction de Attila Bertalan avec Attila Bertalan, Pascale Bussières, Gérald Gagnon. Dans le futur, un ferrailleur tente de fuir une planète ghetto située entre la Terre et la Lune. Recyclage d'éléments propres aux films d'anticipation post-apocalyptiques. Structure dramatique faible. Illustration assez habile. Interprétation inégale.

Entre la Lune et Montevideo (Between the Moon and Montevideo)

13 ans +

Can. 2001. Science-fiction de Attila Bertalan avec Attila Bertalan, Pascale Bussières, Gérald Gagnon.

Dans le futur, un ferrailleur tente de fuir une planète ghetto située entre la Terre et la Lune. Recyclage d'éléments propres aux films d'anticipation post-apocalyptiques. Structure dramatique faible. Illustration assez habile. Interprétation inégale.

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Genre :

Science-fiction

Année :

2001

Réalisation :

Attila Bertalan

Pays :

Canada
Québec

Distributeur :

Cinéma libre

Producteurs :

Interprètes :

Attila Bertalan
Pascale Bussières
Gérald Gagnon

Dans le futur, sur une planète ghetto située entre la Terre et la Lune, existe une colonie oubliée où la majorité des humains vivent dans une pauvreté abjecte. Grâce au pouvoir de l'argent, le vieillard El Señor règne en dictateur sur ce monde en décrépitude. Pour financer son retour sur la Terre, le ferrailleur Tobi s'associe avec le joueur Tony-Lee afin d'arnaquer El Señor lors d'une lucrative partie de cartes. Mais à l'approche du grand soir, Tobi se fait confisquer ses papiers d'identité, sans lesquels il ne peut espérer quitter la colonie. Heureusement, la prostituée Juta lui en procure de nouveaux, à la condition qu'elle fasse partie du voyage. Mais d'autres événements viendront soulever maints obstacles entre le ferrailleur et son rêve de liberté.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il y a quelque chose d'un peu ironique dans le fait que le réalisateur-acteur Attila Bertalan joue ici le rôle d'un personnage qui recycle de la ferraille, car son dernier long métrage fait lui-même dans le recyclage de clichés. A moins de n'avoir vu aucun des nombreux films d'anticipation post-apocalyptiques sortis au cours des trente dernières années, le climat et les situations de Between the Moon and Montevideo n'apparaissent guère originaux. Grâce à un choix judicieux de lieux de tournage dans les ghettos de La Havane, l'auteur réussit néanmoins à créer un monde insolite assez convaincant dont la facture s'apparente à une forme de néoréalisme futuriste. L'intrigue manque malheureusement de structure et de rythme, les enjeux dramatiques étant maladroitement exposés et développés. Si bien que l'ensemble retient l'intérêt de peine et de misère, malgré un certain resserrement de la tension et du suspense dans la dernière partie. Les interprètes jouent avec plus ou moins de conviction des personnages trop schématiques.

Texte : Martin Girard

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