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Doux Novembre (Sweet November)

É.-U. 2001. Drame sentimental de Pat O'Connor avec Keanu Reeves, Charlize Theron, Jason Isaacs. Une jeune femme atteinte d'une maladie incurable entreprend une liaison d'un mois avec un jeune publicitaire qu'elle juge complexé. Remake d'un film de 1968. Début prometteur et charmant. Développements fort banals. Réalisation effacée. Interprétation inégale.

Général
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Doux Novembre (Sweet November)

Général Général

É.-U. 2001. Drame sentimental de Pat O'Connor avec Keanu Reeves, Charlize Theron, Jason Isaacs.

Une jeune femme atteinte d'une maladie incurable entreprend une liaison d'un mois avec un jeune publicitaire qu'elle juge complexé. Remake d'un film de 1968. Début prometteur et charmant. Développements fort banals. Réalisation effacée. Interprétation inégale.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Nelson Moss travaille comme un fou dans une agence de publicité. Lors d'un examen de conduite automobile, il cause indirectement l'expulsion d'une jeune femme appelée Sara Deever. Celle-ci ne lui en garde pas rancune, devinant rapidement le vide existentiel du publicitaire. Ayant pris l'habitude d'entreprendre à chaque mois une liaison avec un homme différent qu'elle cherche à aider au plan spirituel, Sara fait une semblable proposition à Nelson. Sans emploi depuis qu'il s'est emporté durant une présentation devant des clients, le jeune homme accepte cette offre surprenante. Mais il ne se doute pas que Sara cache un secret sur son état de santé et que leur arrangement temporaire les mènera vers le grand amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il est peu probable que les cinéphiles se souviennent du petit drame sentimental SWEET NOVEMBER avec Sandy Dennis et Anthony Newley, un film qui remonte à 1968. Pourquoi a-t-on décidé à Hollywood d'en faire un remake? Mystère. Quoiqu'il en soit, voici le résultat: un film qui tente de reprendre à la manière d'aujourd'hui un récit ancré dans la réalité des années 1960, avec son personnage de jeune femme en fleurs qui veut enseigner aux hommes les vraies valeurs de la vie et de l'amour. Tout commence plutôt bien avec la jolie rencontre des protagonistes, placée avec un charme indéniable à l'enseigne du destin. On pardonne même les ficelles un peu grosses qui servent à mettre l'intrigue en branle, comme le congédiement du personnage de Nelson, conjugué au départ de sa copine. Malheureusement, les développements qui suivent déçoivent, en raison de leur aspect banal et parfois forcé. Battant en rappel tous les clichés du genre, les auteurs ne parviennent jamais à déjouer les attentes du spectateur et la réalisation trop discrète manque de personnalité. Par ailleurs, si Charlize Theron joue avec la sincérité souhaitée, rien ne peut sauver le jeu monocorde et fade de son partenaire.

Texte : Alain Dubeau

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