É.-U. 2001. Comédie fantaisiste de Steve Carr avec Eddie Murphy, Kristen Wilson, Raven-Symoné. Un médecin capable de parler aux animaux tente d'accoupler une ourse d'une espèce en voie de disparition avec un ours de cirque. Humour infantile et parfois d'un goût douteux. Scénario à numéros. Trucages fort réussis. E. Murphy égal à lui-même dans un rôle insipide.
Un médecin capable de parler aux animaux tente d'accoupler une ourse d'une espèce en voie de disparition avec un ours de cirque. Humour infantile et parfois d'un goût douteux. Scénario à numéros. Trucages fort réussis. E. Murphy égal à lui-même dans un rôle insipide.
L'été 2001 aura permis aux cinéphiles d'observer un humain se rabaisser à faire des pitreries d'animaux dans THE ANIMAL et maintenant des bêtes se rabaisser à faire des pitreries d'humains dans ce décevant DR. DOLITTLE 2. La nécessité purement commerciale de donner une suite au premier DR. DOLITTLE ne s'est visiblement pas traduite par une volonté de créer quelque chose de neuf et original. Les auteurs se rabattent donc sur la seule idée de montrer des animaux qui parlent et se comportent comme des humains. Les bêtes se retrouvent même avec des stéréotypes raciaux au goût parfois douteux. Bref, le scénario ne vise pas haut. Contrairement à la série BABE, où le monde animal était illustré sur un ton fantaisiste et spirituel, DR. DOLITTLE 2 se vautre dans un humour scatologique et infantile. Presque chaque scène amène son lot de platitudes juvéniles ou de gags à saveur pipi-caca-pet. Seule la réussite technique du film lui permet d'éviter le naufrage absolu. À ce titre, il faut reconnaître que les trucages sont fort réussis. Quant à Eddie Murphy, il se contente paresseusement de servir de faire-valoir aux animaux. Il est donc égal à lui-même dans un rôle insipide.
Texte : Martin Girard