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Dites-moi que je rêve! (Say It Isn't So)

É.-U. 2001. Comédie de J.B. Rogers avec Chris Klein, Heather Graham, Orlando Jones. Un jeune homme s'efforce de reconquérir son ancienne petite amie qui croit à tort qu'ils sont frère et soeur. Situations comiques d'une outrance forcée. Gags d'un mauvais goût juvénile. Intrigue languissante illustrée platement. Comédiens de talent mal servis par des rôles insipides.

13 ans + (langage vulgaire)
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Dites-moi que je rêve! (Say It Isn't So)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2001. Comédie de J.B. Rogers avec Chris Klein, Heather Graham, Orlando Jones.

Un jeune homme s'efforce de reconquérir son ancienne petite amie qui croit à tort qu'ils sont frère et soeur. Situations comiques d'une outrance forcée. Gags d'un mauvais goût juvénile. Intrigue languissante illustrée platement. Comédiens de talent mal servis par des rôles insipides.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Dans une petite ville de l'Indiana, les deux tourtereaux Gilly Noble et Jo Wingfield s'apprêtent à se marier. Mais voilà que Gilly apprend que ses géniteurs, qu'il n'a jamais connus, sont nuls autres que Valdine et Walter Wingfield, les parents de Jo. Le jeune homme a de quoi être consterné: non seulement sa bien-aimée est aussi sa soeur, mais en plus il a couché avec elle! Tout aussi dépitée, Jo se réfugie dans les bras de son ex-petit ami, le millionnaire Jack Mitchelson. Des mois plus tard, Gilly découvre qu'il y a eu erreur sur la personne et qu'il n'est pas le fils des Wingfield. Il espère alors empêcher le mariage imminent entre Jo et Jack. Mais Valdine ne l'entend pas ainsi et met la police aux trousses du jeune homme qu'elle fait passer pour un pervers incestueux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans leur film à succès THERE'S SOMETHING ABOUT MARY, les frères Peter et Bobby Farrelly ont perfectionné un style comique outrancier fort peu subtil mais assez drôle. Pratiquant une forme de sadisme «cartoonesque», les deux cinéastes tirent le maximum d'effets comiques des nombreux sévices corporels qu'ils font subir à leurs personnages (ou leurs animaux). Peuplé d'individus tarés, pervers ou idiots, l'univers tordu des frères Farrelly n'en comporte pas moins un courant sentimental, illustré dans MARY par l'idylle entre Ben Stiller et Cameron Diaz. Produit par les frangins mais réalisé par un nouveau venu, SAY IT ISN'T SO applique à la lettre ces recettes éprouvées. Sauf que la pâte ne lève pas. L'outrance des situations apparaît forcée et l'on sent constamment l'effort des scénaristes pour accoucher de gags soi-disant outrageants, mais dont le mauvais goût s'avère trop calculé et juvénile. Certes, dans le lot, il y a des passages comiques qui font sourire. Mais pour en profiter, il faut se taper une intrigue languissante et sans grand intérêt, illustrée de surcroît assez platement. Mal servis par des rôles insipides, des comédiens de talent livrent des performances qui manquent résolument de piquant.

Texte : Martin Girard

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