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Danny in the Sky

Can. 2001. Drame psychologique de Denis Langlois avec Thierry Pepin, Daniel Lortie, Caroline Portelance. Un jeune décrocheur qui rêve de devenir mannequin va de déchéances en déchéances jusqu'à ce qu'il connaisse l'amour. Sujet valable anéanti par un scénario aux ressorts trop mélodramatiques. Personnages unidimensionnels. Réalisation laborieuse. Interprétation très inégale.

13 ans + (érotisme)
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Danny in the Sky (Danny in the Sky)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Can. 2001. Drame psychologique de Denis Langlois avec Thierry Pepin, Daniel Lortie, Caroline Portelance.

Un jeune décrocheur qui rêve de devenir mannequin va de déchéances en déchéances jusqu'à ce qu'il connaisse l'amour. Sujet valable anéanti par un scénario aux ressorts trop mélodramatiques. Personnages unidimensionnels. Réalisation laborieuse. Interprétation très inégale.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cinéma libre
Producteurs :
Danny veut lâcher ses études et devenir mannequin, au grand dam de son père. Le jeune homme arrive pourtant à se faire remarquer d'une agence, grâce à sa petite amie Sophie. Or, celle-ci s'éprend bientôt du cousin de Danny, Jonathan, qui veut également faire carrière comme mannequin. Le voyant dès lors comme un concurrent, Danny drogue son cousin, mais celui-ci tombe dans le coma. Se sentant coupable et déprimé, le jeune mannequin s'acoquine à la faune des bars, devient stripteaseur, abuse des drogues et en vient même à jouer dans des films pornographiques. Il revoit alors Karine, une photographe de talent qu'il a connue avant sa déchéance. Celle-ci lui redonne confiance en la vie mais, au même moment, Jonathan revient, avec l'intention de se venger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans DANNY IN THE SKY, le jeune réalisateur Denis Langlois reprend un thème qu'il avait commencé à développer dans L'ESCORTE, son film précédent. C'est-à-dire la difficulté que ressentent certains êtres à assumer leurs moeurs marginales et à trouver l'âme soeur. Malheureusement, la forme que prend son étude apparaît encore une fois trop mélodramatique. Les personnages très typés sont dotés d'une psychologie primaire et ils entretiennent des relations simplistes et manichéennes. De plus, les malheurs qui accablent le jeune héros finissent par ressembler à un catalogue de tragédies tirées à même la rubrique des faits divers. Langlois ne fait guère mieux sur le plan de la mise en scène. Ses compositions d'image tentent de communiquer la tension entre les personnages, et y arrivent parfois, mais non sans paraître très artificielles car fort calculées. Le montage lent n'arrange pas les choses en alourdissant le rythme. Quant à l'interprétation, elle s'avère très inégale. Eric Cabana dans le rôle du père et Véronique Jenkins dans celui de Karine s'imposent par leur intensité. Par contre, le jeune Thierry Pepin, mannequin de profession, nous fait regretter l'absence d'un acteur professionnel dans le rôle-titre.

Texte : Johanne Larue

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