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Danny Balint (The Believer)

É.-U. 2001. Drame social de Henry Bean avec Ryan Gosling, Summer Phoenix, Theresa Russell. Bien qu'il soit juif, un jeune homme adhère à un mouvement néo-fasciste au sein duquel il professe un antisémitisme rageur. Récit fort troublant inspiré d'un fait réel. Personnages secondaires peu développés. Réalisation vigoureuse. Performance impressionnante de R. Gosling.

13 ans +
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Danny Balint (The Believer)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2001. Drame social de Henry Bean avec Ryan Gosling, Summer Phoenix, Theresa Russell.

Bien qu'il soit juif, un jeune homme adhère à un mouvement néo-fasciste au sein duquel il professe un antisémitisme rageur. Récit fort troublant inspiré d'un fait réel. Personnages secondaires peu développés. Réalisation vigoureuse. Performance impressionnante de R. Gosling.

Genre :
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Durée :
Réalisation :
Bien qu'il soit juif, Danny Balint est devenu à 22 ans un skinhead farouchement antisémite. Un jour, il se rend avec des amis à une réunion du mouvement néo-fasciste de Curtis Zampf, qui a lieu chez l'organisatrice Lina Moebius. Danny y fait sensation, non seulement en affichant une haine viscérale des juifs, mais aussi en se montrant très articulé dans son discours. Le jeune homme attire ainsi l'attention de la fille de Lina, la jeune Carla, avec qui il entame une relation amoureuse un peu tordue. Entre temps, le néo-nazi participe à divers attentats contre des lieux juifs. Mais bientôt, ses croyances et sa grande connaissance de la Torah entrent en conflit avec ses actes haineux. De plus, sa judéité risque à tout moment d'être dévoilée par un journaliste du New York Times qui a découvert la vérité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le scénariste Henry Bean (INTERNAL AFFAIRS, DEEP COVER) fait des débuts fracassants à la réalisation. Aussi incroyable et choquante qu'elle puisse paraître, l'histoire qu'il met en scène dans THE BELIEVER s'inspire d'un fait réel, qui s'est déroulé en 1965. Transposant l'action de nos jours avec des personnages fictifs, Bean offre une oeuvre fort troublante, généreuse en scènes-chocs ou provocatrices. Cependant, l'auteur ne prétend pas offrir d'explications psychologiques aux agissements du protagoniste, ce qui pourra apparaître comme une lacune pour certains. Comme tel, on a droit au portrait d'un jeune homme aux prises avec une douloureuse crise d'identité, personnelle et religieuse, qui prend par moments des allures de psychose. Mais en se concentrant à ce point sur ce personnage, l'auteur oublie de développer ceux qui l'entourent, à commencer par les membres de sa famille, réduits à l'état de figurants impuissants. La mise en scène s'avère vigoureuse, tout en recourant de façon mesurée à certains effets de style (caméra à l'épaule, ralentis, visions mentales en noir en blanc). Mais le film vaut surtout pour la performance impressionnante du jeune Ryan Gosling, qui fait montre d'une assurance peu commune.

Texte : Louis-Paul Rioux

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