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Chevalier (A Knight's Tale)

É.-U. 2001. Aventures de Brian Helgeland avec Heath Ledger, Rufus Sewell, Shanynn Sossamon. Un jeune écuyer se fait passer pour un noble chevalier afin de pouvoir participer à des tournois. Scénario peu original tablant sur les recettes éprouvées du drame sportif. Utilisation artificielle d'anachronismes. Scènes équestres bien filmées. Interprétation convaincante.

Général
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Chevalier (A Knight's Tale)

Général Général

É.-U. 2001. Aventures de Brian Helgeland avec Heath Ledger, Rufus Sewell, Shanynn Sossamon.

Un jeune écuyer se fait passer pour un noble chevalier afin de pouvoir participer à des tournois. Scénario peu original tablant sur les recettes éprouvées du drame sportif. Utilisation artificielle d'anachronismes. Scènes équestres bien filmées. Interprétation convaincante.

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Au XIVe siècle, sitôt après la mort du chevalier qu'il servait avec dévouement, le jeune écuyer William Thatcher se forge une nouvelle identité d'aristocrate afin de pouvoir participer à des tournois. Sous le nom de Sir Ulrich von Lichtenstein, William remporte succès après succès et se fait remarquer par la belle Jocelyn, que le comte Adhemar désire épouser. Jaloux et soupçonneux, Adhemar démasque William lors des joutes finales qui se tiennent à Londres. Mais l'amour et l'honneur ont raison de tout. Avec l'aide de ses complices et amis, ainsi que le soutien du prince royal, William vient à bout des manigances de son rival et remporte le championnat des chevaliers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le producteur, scénariste et réalisateur de ce film, qui tient plus de la stratégie de marketing que du septième art, est nul autre que le scénariste de L.A. CONFIDENTIAL, sûrement un des meilleurs films hollywoodiens des années 1990. La comparaison s'avère désolante. A KNIGHT'S TALE a tout du film-concept fabriqué de toutes pièces pour rejoindre un public ciblé. Que le récit se présente comme une version médiévale de ROCKY passe encore, surtout que les scènes équestres sont fort bien filmées. Mais la multiplication d'anachronismes d'un humour douteux s'avère véritablement consternante. Brian Helgeland pensait-il imiter le style des Monty Python en insérant des expressions contemporaines dans les dialogues, en faisant danser ses héros sur une musique de David Bowie ou en faisant chanter à la foule de figurants le célèbre «We Will Rock You» de Queen? Quelle que soit la réponse, ces effets demeurent artificiels et ils desservent le drame qui se joue parfois à l'écran, notamment à travers le jeu de Heath Ledger, qui attaque son rôle avec sérieux. Paul Bettany, en commentateur sarcastique, passe cependant près de lui voler la vedette.

Texte : Johanne Larue

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