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Bloody Sunday

Irl. 2001. Drame historique de Paul Greengrass avec James Nesbitt, Nicholas Farrell, Declan Duddy. En Irlande du Nord, le 30 janvier 1972, l'intervention des soldats britanniques durant une manifestation pacifique à Derry provoque un bain de sang. Reconstitution saisissante des événements dans un style quasi documentaire. Vision relativement nuancée des faits. Réalisation d'une rare authenticité. Interprétation très naturelle. (sortie en salle: 25 octobre 2002)

13 ans +
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Bloody Sunday (Bloody Sunday)

13 ans + 13 ans +

Irl. 2001. Drame historique de Paul Greengrass avec James Nesbitt, Nicholas Farrell, Declan Duddy.

En Irlande du Nord, le 30 janvier 1972, l'intervention des soldats britanniques durant une manifestation pacifique à Derry provoque un bain de sang. Reconstitution saisissante des événements dans un style quasi documentaire. Vision relativement nuancée des faits. Réalisation d'une rare authenticité. Interprétation très naturelle. (sortie en salle: 25 octobre 2002)

Genre :
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Montage :
Distributeur :
Équinoxe Films
Récompenses
En Irlande du Nord, le 30 janvier 1972, treize personnes meurent dans les rues de Derry et quatorze autres sont blessées par les balles de l'armée britannique. Les victimes participaient à une marche de protestation contre le décret du gouvernement anglais autorisant les internements préventifs. Le film relate cette journée en reconstituant les événements autour de trois personnages principaux. Ivan Cooper, protestant, est un militant des droits civiques qui adhère à la cause des catholiques. Gerry Donaghy est un jeune homme de 17 ans, impétueux mais pacifique, qui se trouve mêlé ce jour-là aux violentes altercations avec les forces de l'ordre. Quant au général de brigade Patrick MacLellan, il commande les troupes d'intervention britanniques chargées d'encadrer les manifestants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le conflit en Irlande du Nord a été marqué de nombreux événements violents laissant plusieurs centaines de victimes innocentes dans leur sillage. Mais ce «dimanche sanglant» de janvier 1972 a provoqué un véritable traumatisme dans l'imaginaire collectif des catholiques de ce pays. Étant donné que les acteurs et les témoins de ce drame en ont livré des versions différentes, dépendamment de quel côté des barricades ils se trouvaient, toute tentative d'en faire un compte rendu dans une oeuvre de fiction demeure hasardeuse et sujette à la controverse. On doit cependant admettre que Paul Greengrass s'efforce d'illustrer les faits de façon relativement nuancée, adoptant des points de vue variés tant du côté des manifestants que de celui des Britanniques. Son film n'en demeure pas moins une virulente condamnation de l'offensive armée des soldats envers les marcheurs pacifiques. BLOODY SUNDAY offre une reconstitution saisissante des événements, à la manière d'un reportage pris sur le vif. La mise en scène nerveuse, le rythme volontairement chaotique et la prise de son directe parfois déficiente confèrent à l'ensemble un air d'authenticité remarquable, auquel contribue des interprètes confondants de naturel. Il en résulte une oeuvre qui choque, trouble, émeut et fait réfléchir. Une indéniable réussite, donc.

Texte : Martin Girard

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