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Blessures fatales (Exit Wounds)

É.-U. 2001. Drame policier de Andrzej Bartkowiak avec Steven Seagal, DMX, Isaiah Washington. Dans le pire quartier de New York, un détective téméraire met au jour un important trafic de drogue contrôlé par des policiers haut gradés. Scénario invraisemblable prétexte à des scènes de combats violents. Réalisation tape-à-l'oeil. Nombreuses vulgarités. Jeu figé de S. Seagal.

16 ans + (violence)
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Blessures fatales (Exit Wounds)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2001. Drame policier de Andrzej Bartkowiak avec Steven Seagal, DMX, Isaiah Washington.

Dans le pire quartier de New York, un détective téméraire met au jour un important trafic de drogue contrôlé par des policiers haut gradés. Scénario invraisemblable prétexte à des scènes de combats violents. Réalisation tape-à-l'oeil. Nombreuses vulgarités. Jeu figé de S. Seagal.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Warner Bros.
Bien qu'il ait sauvé la vie du vice-président des États-Unis, le détective Orin Boyd est blâmé par ses supérieurs pour son indiscipline et sa témérité. Il se voit transféré dans le pire quartier de New York, où il flaire rapidement les comportements douteux de certains de ses collègues. Ainsi, Boyd met au jour un important trafic de drogue contrôlé par des policiers haut gradés. Aidé par Latrell Walker, un soi-disant criminel qui est en réalité un justicier millionnaire cherchant à innocenter son frère injustement emprisonné, Boyd parvient à démanteler le réseau, à tuer les coupables et à éliminer la corruption policière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le dernier film de Steven Seagal, THE PATRIOT (1998), n'est pas sorti en salles, allant plutôt directement s'échouer sur les tablettes des clubs vidéo. Celui-ci aurait sans doute connu le même sort s'il n'était pas distribué par Warner et s'il n'était pas conçu comme un «comeback» pour Seagal. Or, à l'instar d'autres vedettes viriles et vieillissantes (Stallone, Schwarzenegger), Seagal ne tient plus la route, surtout qu'il est l'un des pires acteurs du cinéma américain contemporain. Son physique bouffi et son jeu figé n'aident en rien. Mais le pire est à venir. Le scénario, d'une stupéfiante invraisemblance, navigue à l'aveuglette dans une intrigue policière inutilement compliquée, conçue uniquement pour mettre en scène des combats violents, des fusillades improbables et des explosions fracassantes. Tout ce déploiement pyrotechnique sans queue ni tête cherche à dissimuler la vacuité de ce projet pourtant adapté d'un roman. Même la réalisation tape-à-l'oeil participe à cette opération de camouflage. Quant à la distribution, elle s'efforce tant bien (le regard perçant de Bill Duke) que mal (les propos vulgaires et misogynes de Tom Arnold) d'amoindrir l'ineptie de la vedette.

Texte : André Caron

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