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Bébé Lala (Baby Boy)

É.-U. 2001. Drame social de John Singleton avec Tyrese Gibson, Taraji P. Henson, Adrienne-Joi Johnson. Dans le quartier de South Central à Los Angeles, un jeune père afro-américain immature fait face à des choix douloureux qui le feront grandir. Scénario prévisible et répétitif. Commentaire social ambigu sur le racisme et la violence. Ton d'authenticité. Comédiens crédibles.

13 ans + (langage vulgaire)
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Bébé Lala (Baby Boy)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2001. Drame social de John Singleton avec Tyrese Gibson, Taraji P. Henson, Adrienne-Joi Johnson.

Dans le quartier de South Central à Los Angeles, un jeune père afro-américain immature fait face à des choix douloureux qui le feront grandir. Scénario prévisible et répétitif. Commentaire social ambigu sur le racisme et la violence. Ton d'authenticité. Comédiens crédibles.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
À 20 ans, Jody est déjà père d'un garçon et d'une fille nés de mères différentes. S'incrustant au sein du foyer maternel dans le dur quartier de South Central à Los Angeles, le jeune Afro-Américain n'a nullement l'intention de changer quoi que ce soit à sa petite vie confortable, passant ses journées à flâner avec son meilleur ami Sweetpea et ses nuits avec Yvette, la mère de son fils. Terrifié à l'idée d'affronter le monde adulte, Jody a surtout peur d'être tué comme son frère dans une guerre de gangs. L'arrivée dans la vie de sa mère de Melvin, un malfrat réformé, mais surtout la sortie de prison de Rodney, l'ex-petit ami violent d'Yvette, le forcera à confronter ses démons et à devenir plus mature.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec Baby Boy, John Singleton revisite dix ans plus tard le territoire social et idéologique de son premier long métrage, Boyz' N the Hood. A travers le personnage de Jody, il propose cette fois-ci de dresser un portrait sans fard de certains jeunes hommes noirs américains, aux prises avec une immaturité chronique que la violence ne fait qu'exacerber. Avec un regard aiguisé et une plume mordante (à défaut d'être subtile), le réalisateur rend avec authenticité les travers de ce milieu qui ne pardonne pas. Toutefois, si les interprètes sont tous crédibles, les stéréotypes et les symboles soulignés à gros traits (Jody l'adolescent attardé réduit à se promener sur son vélo d'enfant devenu trop petit, ou s'imaginant mort à la place de Rodney) abondent et dérangent. Egalement, si le point de vue de Singleton sur le sujet fait montre d'une certaine audace, le scénario est trop inégal et redondant. De ce fait, le film ne trouve jamais le bon équilibre entre drame et mélodrame, provocation et excès, dénonciation et apologie. Ultimement, l'ambiguïté de son message sur la violence et le racisme laisse pour le moins perplexe.

Texte : Claire Valade

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