É.-U. 2001. Comédie fantaisiste de Luke Greenfield avec Rob Schneider, Colleen Haskell, John C. McGinley. Un jeune homme accidenté se fait greffer des organes d'animaux qui auront un effet surprenant sur son comportement. Enfilade de gags plus stupides les uns que les autres. Humour souvent de très mauvais goût. Traitement sans imagination. Jeu limité du comédien vedette.
Un jeune homme accidenté se fait greffer des organes d'animaux qui auront un effet surprenant sur son comportement. Enfilade de gags plus stupides les uns que les autres. Humour souvent de très mauvais goût. Traitement sans imagination. Jeu limité du comédien vedette.
Le cinéma américain nous a abreuvés récemment d'un tel nombre de comédies juvéniles peuplées de personnages multipliant les âneries, les singeries et les bêtises de toutes sortes, qu'il n'y a presque rien de surprenant à voir dans THE ANIMAL un homme se comporter à la manière d'une bête. Les niaiseries et les vulgarités commises par le protagoniste n'en demeurent pas moins assez décourageantes pour quiconque exige un minimum de raffinement et de subtilité en matière d'humour. Le personnage qui urine sous une table de restaurant pour «marquer son territoire», qui mange de la viande crue et des vers de terre, qui renifle les fesses d'un inconnu à la manière d'un chien ou qui flirte avec une chèvre, voilà le genre de spectacle auquel nous convie cette farce aux gags tous plus idiots les uns que les autres. Le réalisateur ne fait aucun effort pour établir un véritable climat de fantaisie à partir d'un sujet qui aurait pu pourtant donner lieu à des flash surréalistes. Quant à Rob Schneider, il nous refait sans grand effort son numéro de paumé à la DEUCE BIGALOW, que les circonstances amènent à se transformer en bête de séduction.
Texte : Martin Girard