É.-U. 2001. Comédie de moeurs de Julie Davis avec Dan Bucatinsky, Richard Ruccolo, Adam Goldberg. Deux jeunes gays qui n'ont apparemment rien en commun vivent une relation amoureuse où se succèdent ruptures et réconciliations. Scénario répétitif et sans audace. Dialogues manquant de mordant. Mise en scène conventionnelle. Interprétation superficielle.
Deux jeunes gays qui n'ont apparemment rien en commun vivent une relation amoureuse où se succèdent ruptures et réconciliations. Scénario répétitif et sans audace. Dialogues manquant de mordant. Mise en scène conventionnelle. Interprétation superficielle.
Même s'il s'agit d'un petit film indépendant qui dépeint de façon humoristique et décontractée une relation gay, ALL OVER THE GUY n'en demeure pas moins résolument accroché aux clichés et lieux communs du cinéma hollywoodien traditionnel (le film se termine même par une scène de mariage!). Pire encore, le niveau comique de l'ensemble se rapproche souvent de celui d'une comédie de situation télévisée. Bref, pour un film indépendant, ALL OVER THE GUY manque vraiment beaucoup d'audace. La valse-hésitation amoureuse des deux protagonistes homosexuels donne lieu à une série de scènes répétitives et lassantes où les ruptures et les réconciliations se succèdent à un rythme monotone. Les dialogues, très abondants, sont écrits dans un style terre-à-terre, avec un humour plutôt fade. Au surplus, le parcours psychologique des héros ne présente rien de surprenant ou de particulièrement évocateur. On nage en pleine routine. Dans ce contexte, la mise en scène de style télévisuel ne fait rien pour arranger les choses. Quant à l'interprétation, elle s'avère aussi banale et superficielle que le reste.
Texte : Martin Girard