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À toute vitesse (Driven)

É.-U. 2001. Drame sportif de Renny Harlin avec Sylvester Stallone, Kip Pardue, Til Schweiger. Un coureur automobile à la retraite épaule une recrue qui affronte un concurrent expérimenté au championnat du monde de la série CART. Récit superficiel et mélodramatique. Réalisation spectaculaire mais désordonnée. Effets tapageurs. Personnages sans intérêt. Interprétation inégale.

Général
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À toute vitesse (Driven)

Général Général

É.-U. 2001. Drame sportif de Renny Harlin avec Sylvester Stallone, Kip Pardue, Til Schweiger.

Un coureur automobile à la retraite épaule une recrue qui affronte un concurrent expérimenté au championnat du monde de la série CART. Récit superficiel et mélodramatique. Réalisation spectaculaire mais désordonnée. Effets tapageurs. Personnages sans intérêt. Interprétation inégale.

Genre :
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Retiré de la course automobile depuis plusieurs années, le vétéran Joe Tanto est ramené derrière le volant par son ancien patron Carl Henry, qui lui demande d'épauler la jeune recrue Jimmy Bly, la nouvelle idole des circuits CART. Bly est doué, mais il résiste difficilement à la forte pression de la compétition, surtout lorsqu'il doit se mesurer à l'expérimenté Beau Brandenburg. Tanto lui sert donc de partenaire sur la piste et le conseille pendant l'entraînement. Cependant, le jeune homme s'éprend de la femme de Brandenburg et se brouille avec son frère, ce qui ne l'aide guère à améliorer sa concentration lors des courses. Mais grâce au soutien de Tanto, Bly accède au championnat du monde et parvient enfin à affronter Brandenburg, le meneur au classement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après la boxe (les ROCKY) et l'alpinisme (CLIFFHANGER), Sylvester Stallone reprend son rôle de scénariste pour se faire les dents sur un nouveau sport, la course automobile. Relevant plus de la peinture à numéros que d'une oeuvre véritable, son scénario développe un récit superficiel, mélodramatique et sirupeux, qui n'est qu'un prétexte pour enfiler le plus grand nombre possible de scènes de course. Au demeurant, ces scènes sont suffisamment spectaculaires et techniquement réussies pour retenir l'attention, surtout lorsqu'il s'agit de montrer certains trucs employés par les pilotes en compétition ou à l'entraînement. Cependant, Renny Harlin, un spécialiste du film d'action viril (DIE HARD II, DEEP BLUE SEA), accouche d'une réalisation désordonnée, fertile en effets tapageurs et gratuits qui ne font que désorienter le spectateur. En cela, DRIVEN se révèle beaucoup plus proche de DAYS OF THUNDER (1990) que de GRAND PRIX (1966), deux films qui ont manifestement inspiré Harlin et Stallone. Des personnages sans intérêt sont campés de façon très inégale par des interprètes au talent incertain.

Texte : André Caron

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