É.-U. 2001. Drame sportif de Renny Harlin avec Sylvester Stallone, Kip Pardue, Til Schweiger. Un coureur automobile à la retraite épaule une recrue qui affronte un concurrent expérimenté au championnat du monde de la série CART. Récit superficiel et mélodramatique. Réalisation spectaculaire mais désordonnée. Effets tapageurs. Personnages sans intérêt. Interprétation inégale.
Un coureur automobile à la retraite épaule une recrue qui affronte un concurrent expérimenté au championnat du monde de la série CART. Récit superficiel et mélodramatique. Réalisation spectaculaire mais désordonnée. Effets tapageurs. Personnages sans intérêt. Interprétation inégale.
Après la boxe (les ROCKY) et l'alpinisme (CLIFFHANGER), Sylvester Stallone reprend son rôle de scénariste pour se faire les dents sur un nouveau sport, la course automobile. Relevant plus de la peinture à numéros que d'une oeuvre véritable, son scénario développe un récit superficiel, mélodramatique et sirupeux, qui n'est qu'un prétexte pour enfiler le plus grand nombre possible de scènes de course. Au demeurant, ces scènes sont suffisamment spectaculaires et techniquement réussies pour retenir l'attention, surtout lorsqu'il s'agit de montrer certains trucs employés par les pilotes en compétition ou à l'entraînement. Cependant, Renny Harlin, un spécialiste du film d'action viril (DIE HARD II, DEEP BLUE SEA), accouche d'une réalisation désordonnée, fertile en effets tapageurs et gratuits qui ne font que désorienter le spectateur. En cela, DRIVEN se révèle beaucoup plus proche de DAYS OF THUNDER (1990) que de GRAND PRIX (1966), deux films qui ont manifestement inspiré Harlin et Stallone. Des personnages sans intérêt sont campés de façon très inégale par des interprètes au talent incertain.
Texte : André Caron