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3000 Milles de Graceland (3000 Miles to Graceland)

É.-U. 2001. Drame policier de Demian Lichtenstein avec Kurt Russell, Kevin Costner, Courteney Cox Arquette. Après avoir fait main basse sur plus de trois millions de dollars dans un casino de Las Vegas, des malfrats se disputent le magot. Enfilade de clichés éculés. Mauvaise imitation des films de Quentin Tarantino. Mise en scène tape-à-l'oeil. Interprètes laissés à eux-mêmes.

13 ans + (violence)
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3000 Milles de Graceland (3000 Miles to Graceland)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2001. Drame policier de Demian Lichtenstein avec Kurt Russell, Kevin Costner, Courteney Cox Arquette.

Après avoir fait main basse sur plus de trois millions de dollars dans un casino de Las Vegas, des malfrats se disputent le magot. Enfilade de clichés éculés. Mauvaise imitation des films de Quentin Tarantino. Mise en scène tape-à-l'oeil. Interprètes laissés à eux-mêmes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Profitant d'un congrès d'imitateurs d'Elvis Presley à Las Vegas, deux ex-détenus, Michael et Murphy, organisent un vol audacieux au casino Riviera. Passant inaperçus dans leur déguisement du King, les deux malfrats et leurs trois complices font main basse sur plus de trois millions de dollars et prennent la fuite en hélicoptère. Peu après, Murphy entreprend d'assassiner ses complices pour s'accaparer le magot. Mais Michael survit et s'enfuit avec l'argent, qu'il compte bien blanchir en route. Il doit cependant composer avec Cybil, une conquête d'un soir dont il n'arrive plus à se débarrasser. La jeune femme est flanquée de son fils Jesse, qui s'attache aussi à Michael. Ensemble, ils se dirigent vers le nord, avec Murphy et la police sur leurs talons.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ne s'improvise pas Quentin Tarantino qui veut. Malheureusement, c'est ce que semble penser Demian Lichtenstein. Il a beau agrémenter son film de références culturelles kitschs et de personnages colorés, jamais il ne fait montre du sens de l'ironie et de l'expérimentation formelle qui, chez Tarantino, donnent de la profondeur au traitement parodique de ses oeuvres ou désamorcent leur violence. Ainsi, l'approche de Lichtenstein s'avère tout bêtement tape-à-l'oeil. Issu du monde de la pub, le cinéaste nous jette de la poudre aux yeux en filmant la scène du vol de casino à la manière d'un vidéo-clip. Mais il n'arrive pas à soutenir le même degré de stylisation tout au long du film. Ou même à développer ses personnages qui demeurent insondables et d'un grotesque consommé. Le récit enfile d'ailleurs les clichés les plus éculés au sein d'une intrigue au rythme de plus en plus lent. La fin, qui tarde à venir, survient comme une délivrance. Vu l'ampleur du gâchis, la présence d'acteurs de renom, même dans des rôles très secondaires, s'avère consternante. Seul Kurt Russell, qui a déjà incarné Elvis dans un téléfilm, arrive parfois à tirer son épingle du jeu. Les autres sont laissés à eux-mêmes.

Texte : Johanne Larue

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