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Waydowntown

Can. 2000. Comédie de moeurs de Gary Burns avec Fab Filippo, Marya Delver, Don McKellar. Au cours d'une journée, divers incidents chamboulent la routine de quatre employés de bureau. Dénonciation du caractère parfois aliénant de la vie moderne. Scénario lassant à force d'être répétitif. Images plutôt fades. Ensemble brouillon. Interprétation honnête.

Général
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Waydowntown (Waydowntown)

Général Général

Can. 2000. Comédie de moeurs de Gary Burns avec Fab Filippo, Marya Delver, Don McKellar.

Au cours d'une journée, divers incidents chamboulent la routine de quatre employés de bureau. Dénonciation du caractère parfois aliénant de la vie moderne. Scénario lassant à force d'être répétitif. Images plutôt fades. Ensemble brouillon. Interprétation honnête.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Chaque matin, Tom se rend au boulot sans avoir à mettre le nez dehors, l'immeuble où il habite étant relié par un passage intérieur avec celui où il travaille dans le quartier des affaires de Calgary. Il en va de même pour ses collègues Randy, Sandra et Curt. Les quatre camarades se sont même engagés à verser un mois de salaire à celui ou celle qui parviendra à rester le plus longtemps à l'intérieur. Mais ce jour-là, ils auront bien de la difficulté à tenir leur pari. Tom est chargé par sa supérieure d'acheter un cadeau pour le grand patron qui prend sa retraite, tandis que Sandra a la mission de surveiller ce dernier, sujet à des rages de cleptomanie. Curt doit quant à lui aller chercher une plaque commémorative dans un commerce situé en dehors du circuit intérieur de la ville.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ses deux longs métrages précédents, The Suburbanators et surtout Kitchen Party, le réalisateur canadien Gary Burns a démontré un sens de l'observation sociale assez affiné, mariant habilement la comédie de moeurs avec l'étude psychologique. Dans les deux cas, l'auteur se penchait sur un certain mal de vivre de la jeunesse banlieusarde nord-américaine. Dans Waydowntown, Burns déplace sa caméra au centre-ville, du côté des yuppies, sans pour autant abandonner ses préoccupations existentielles. Cette fois, il tient dans sa ligne de mire le caractère aliénant des tours à bureaux stériles et des galeries commerçantes souterraines où les individus vont et viennent comme des zombies dans un labyrinthe. Burns semble vouloir dire des choses profondes sur certaines tendances actuelles de la vie moderne, mais son message passe difficilement dans ce scénario artificiel et incroyablement lassant à force de répétitions. Tourné sur support vidéo, le film est plutôt fade au plan visuel, même s'il contient ici et là quelques touches techniques inventives. Les interprètes se débrouillent tant bien que mal avec des personnages à peine développés.

Texte : Martin Girard

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