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Vercingétorix

Fr. 2000. Drame historique de Jacques Dorfmann avec Christophe Lambert, Klaus Maria Brandauer, Inès Sastre. En 52 avant J.-C., un guerrier arverne parvient à unir toutes les tribus de la Gaule pour combattre les légions de Jules César. Faits d'armes historiques lourdement illustrés. Construction artificielle du récit. Réalisation prétentieuse. Montage confus. Interprétation forcée.

13 ans +
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Vercingétorix (Vercingétorix)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2000. Drame historique de Jacques Dorfmann avec Christophe Lambert, Klaus Maria Brandauer, Inès Sastre.

En 52 avant J.-C., un guerrier arverne parvient à unir toutes les tribus de la Gaule pour combattre les légions de Jules César. Faits d'armes historiques lourdement illustrés. Construction artificielle du récit. Réalisation prétentieuse. Montage confus. Interprétation forcée.

En 52 avant J.-C., le guerrier arverne Vercingétorix parvient à unir toutes les tribus de la Gaule pour combattre les légions de Jules César à Gergovie. Il réalise ainsi le rêve de son père qui avait refusé de se soumettre à l'envahisseur romain avant d'être tué par des Gaulois à la solde de César. Témoin du meurtre, Vercingétorix avait eu la vie sauve grâce à un vieux druide qui le plaça sous la garde d'une prêtresse rompue à l'art du combat à l'épée. Riche de cet enseignement et doué d'un grand talent de meneur d'hommes, le chef gaulois gagne la bataille de Gergovie. Mais plus tard, il subit la défaite à Alésia et doit se rendre à César.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Produit dans la foulée de GLADIATOR, VERCINGÉTORIX n'a pas, de toute évidence, bénéficié des moyens financiers qu'exigeait une telle entreprise. À la tête d'une imposante armée, le chef gaulois a résisté à la machine de guerre romaine pendant deux longs mois à Alésia. Ses faits d'armes sont devenus aussi marquants pour l'époque pré-chrétienne que le siège de Stalingrad au siècle dernier. Incroyablement, les auteurs du scénario ne tirent rien de valable de cette histoire, se contentant de construire un récit artificiel calqué sur BRAVEHEART et bourré de clichés imbuvables, en particulier dans des dialogues d'une rare inanité. Le réalisateur Jacques Dorfmann (AGAGUK) ne fait qu'aggraver la situation en faisant preuve d'un manque flagrant de goût et d'une absence totale de jugement. Les combats sont lourdement illustrés et redondants, en plus d'être sabotés par un montage confus. Certaines idées, comme la séquence d'ouverture qui établit un parallèle entre le parcours d'une comète et le destin du chef gaulois, s'avèrent d'une prétention éhontée. Même les interprètes semblent se désintéresser du projet et offrent un jeu des plus forcés, surtout Christophe Lambert, qui commence à se faire vieux pour ces rôles de fringants héros brandissant l'épée.

Texte : André Caron

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