Go to main content
6

Un Gentleman en cavale (Double Take)

É.-U. 2000. Comédie policière de George Gallo avec Eddie Griffin, Orlando Jones, Edward Herrmann. Compromis dans une escroquerie, un banquier en fuite change d'identité avec un arnaqueur qui s'avère encore plus recherché que lui. Scénario confus et laborieux. Humour simpliste tablant sur des clichés. Réalisation inepte. Interprétation peu inspirée.

Général
6

Un Gentleman en cavale (Double Take)

Général Général

É.-U. 2000. Comédie policière de George Gallo avec Eddie Griffin, Orlando Jones, Edward Herrmann.

Compromis dans une escroquerie, un banquier en fuite change d'identité avec un arnaqueur qui s'avère encore plus recherché que lui. Scénario confus et laborieux. Humour simpliste tablant sur des clichés. Réalisation inepte. Interprétation peu inspirée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Le banquier new-yorkais Daryl Chase se retrouve piégé dans une importante opération de blanchiment de narcodollars ourdie par un cartel mexicain. Sur les conseils d'un agent fédéral qui dit vouloir le protéger, Daryl se dirige vers la frontière du Mexique afin de retrouver le seul homme qui puisse le disculper. Pour brouiller les pistes, le fugitif en vient à changer d'identité avec un arnaqueur du nom de Freddy Tiffany. Mais ce dernier s'avère encore plus recherché que lui, si bien que le pauvre Daryl finit par craindre sérieusement pour sa vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur papier, le projet de tourner DOUBLE TAKE devait sembler intéressant. Il s'agit d'un road movie doublé d'un film d'action, dans lequel sont réunis de force deux hommes dépareillés dont les différences serviront à nourrir la comédie de moeurs sous-jacente à l'intrigue policière. La recette est connue et a fait le succès de STIR CRAZY (1980), ce classique mineur de la comédie américaine dont s'inspire ouvertement l'auteur de DOUBLE TAKE, mais sans l'égaler. Le scénario est si confus qu'il défie l'entendement et finit par irriter. L'étude de personnages ne table que sur l'exploitation de clichés racistes mille fois visités. L'humour s'avère simpliste et les deux acteurs principaux arrivent tout juste à nous faire sourire quand ils s'imitent l'un l'autre. Enfin, l'ineptie de la production transparaît dans la lourdeur de la mise en scène et le manque de rythme du montage. L'ensemble possède tout de même un fini professionnel, mais c'est la moindre des choses pour un film hollywoodien.

Texte : Johanne Larue

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3