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Time Code

É.-U. 2000. Drame de moeurs de Mike Figgis avec Jeanne Tripplehorn, Salma Hayek, Stellan Skarsgard. Diverses intrigues se déroulent au cours d'un après-midi dans les bureaux d'une compagnie de production de films. Histoire racontée au moyen de quatre plans continus défilant simultanément sur un écran fragmenté. Scénario en partie improvisé par les acteurs. Ensemble fascinant malgré un thème banal.

Général
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Time Code (Time Code)

Général Général

É.-U. 2000. Drame de moeurs de Mike Figgis avec Jeanne Tripplehorn, Salma Hayek, Stellan Skarsgard.

Diverses intrigues se déroulent au cours d'un après-midi dans les bureaux d'une compagnie de production de films. Histoire racontée au moyen de quatre plans continus défilant simultanément sur un écran fragmenté. Scénario en partie improvisé par les acteurs. Ensemble fascinant malgré un thème banal.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
À Los Angeles, au milieu de l'après-midi, la lesbienne Lauren accompagne en limousine sa maîtresse Rose qui va passer une audition. En réalité, la jeune comédienne a rendez-vous avec son amant, le producteur Alex, dont le mariage bat de l'aile. Après leur brève rencontre, Alex s'en va assister à une réunion avec des collègues et une cinéaste d'avant-garde, tandis que Rose décroche par hasard une véritable audition. Folle de joie, elle sort de l'immeuble pour retrouver Lauren, sans savoir que celle-ci a tout entendu grâce à un micro qu'elle avait glissé dans le sac à main de Rose.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Rêvant de tourner un long métrage en un seul plan-séquence d'une heure et demi, Alfred Hitchcock avait dû se contenter, dans THE ROPE, de rapiécer huit plans de dix minutes chacun, les caméras 35 mm ne pouvant contenir des bobines plus longues. Grâce à la vidéo numérique, Mike Figgis peut aujourd'hui concrétiser ce rêve. Dans TIME CODE, il raconte son histoire en temps réel en suivant ses personnages au moyen de quatre caméras qui captent simultanément les événements de différents points de vue. Ces quatre plans-séquences d'environ 93 minutes défilent en même temps sur un écran fragmenté. L'attention du spectateur est aiguillée vers un écran ou un autre via le montage sonore. Cette «performance» filmique ne manque pas d'être fascinante, même si le scénario (improvisé par les interprètes à partir d'un canevas sommaire) s'avère plutôt banal. Quelques passages contiennent tout de même des pointes d'ironie savoureuse, en particulier dans la scène où une cinéaste d'avant-garde vient expliquer sur un ton sentencieux un projet de film qui ressemble étrangement à celui de Figgis... Les interprètes s'en tirent honorablement, mais sans laisser de grands souvenirs au spectateur.

Texte : Martin Girard

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