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Terre champ de bataille (Battlefield Earth: A Saga of the Year 3000)

É.-U. 2000. Science-fiction de Roger Christian avec Barry Pepper, John Travolta, Forest Whitaker. En l'an 3000, un humain organise une révolte contre des extraterrestres qui tiennent les survivants de l'humanité en esclavage. Intrigue rebattue et simpliste. Traitement prétentieux et inepte. Effets spéciaux valables. Jeu excessif de J. Travolta.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Terre champ de bataille (Battlefield Earth: A Saga of the Year 3000)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2000. Science-fiction de Roger Christian avec Barry Pepper, John Travolta, Forest Whitaker.

En l'an 3000, un humain organise une révolte contre des extraterrestres qui tiennent les survivants de l'humanité en esclavage. Intrigue rebattue et simpliste. Traitement prétentieux et inepte. Effets spéciaux valables. Jeu excessif de J. Travolta.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
En l'an 3000, il ne reste plus sur la Terre qu'une poignée d'êtres humains retournés à un état primitif. Il y a mille ans, l'humanité a été décimée en 9 minutes par les Psychlos, des extraterrestres qui tiennent les survivants en esclavage. Terl, le chef psychlo de la sécurité, cherche à s'enrichir clandestinement. Pour ce faire, il éduque l'humain Jonnie afin que celui-ci entraîne les siens à extraire l'or d'une mine. Fort de ses connaissances nouvelles, Jonnie organise une révolte qui parvient à anéantir tous les Psychlos de l'univers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Imaginez un remake de CONQUEST OF THE PLANET OF THE APES dans lequel les humains remplacent les singes et les Klingons de STAR TREK se substituent aux humains, et vous aurez une bonne idée de l'intrigue rebattue de BATTLEFIELD EARTH. La prétention du projet n'a d'égale que son ineptie (une saga de l'an 3000, précise le sous-titre...), bien que certaines séquences ne manquent pas d'ambition et de panache. Le problème se situe au niveau de la réalisation, car Roger Christian ne fait preuve d'aucun talent, n'offrant qu'une illustration banale et routinière qui accumule des effets répétitifs et des procédés usés. Le scénario simplifie à outrance les 800 pages du roman peu original de L. Ron Hubbard, le fondateur de l'Eglise de la scientologie. Bien que redondantes, les scènes de combats se révèlent tout de même assez spectaculaires et les effets spéciaux sont suffisamment réussis. John Travolta semble se délecter dans le rôle excessif du vilain, mais son jeu est beaucoup trop exagéré pour être crédible. Barry Pepper lui vole la vedette grâce à son intensité et sa sincérité.

Texte : André Caron

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