Go to main content
Default image
4

S.O.S. la vie! (Two Thousand and None)

Can. 2000. Comédie dramatique de Arto Paragamian avec John Turturro, Katherine Borowitz, Oleg Kisseliov. Atteint d'une maladie incurable au cerveau, un paléontologue vit ses derniers jours avec légèreté, ce qui déconcerte ses proches. Mélange périlleux de drame et de fantaisie surréaliste. Récit original mais épisodique. Réalisation soignée et parfois imaginative. Jeu solide de J. Turturro.

Général
4

S.O.S. la vie! (Two Thousand and None)

Général Général

Can. 2000. Comédie dramatique de Arto Paragamian avec John Turturro, Katherine Borowitz, Oleg Kisseliov.

Atteint d'une maladie incurable au cerveau, un paléontologue vit ses derniers jours avec légèreté, ce qui déconcerte ses proches. Mélange périlleux de drame et de fantaisie surréaliste. Récit original mais épisodique. Réalisation soignée et parfois imaginative. Jeu solide de J. Turturro.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Le réputé paléontologue montréalais Benjamin Kasparian apprend qu'il est atteint du syndrome de Talbot, une maladie rare qui se traduit par une augmentation incontrôlée du cerveau, entraînant la mort en quelques semaines. D'abord abattu, Benjamin a la vision de ses parents décédés dans un accident lorsqu'il était enfant. Ceux-ci le rassurent et l'enjoignent de vivre ses derniers jours avec légèreté et humour. Mais Amanda, l'ex-épouse du savant, et Jeremiah, son collègue et meilleur ami, sont déconcertés par ses comportements excentriques et son apparente sérénité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Arto Paragamian aime bien les questionnements, comme en fait foi le titre goguenard de son premier film, BECAUSE WHY. Dans son deuxième long métrage, après la parenthèse de l'aventure collective de COSMOS, Paragamian s'interroge cette fois sur le sens de la mort, à travers le destin d'un scientifique en mesure de relativiser l'importance de sa propre disparition en regard de l'histoire de la vie sur Terre. Or, en plus de cet angle original, le cinéaste d'origine arménienne aborde le thème grave de la mort avec un détachement confinant à l'absurde, une attitude typique des habitants d'Europe de l'Est. La démarche de l'auteur s'avère plutôt rafraîchissante, surtout lorsqu'il accumule les trouvailles surréalistes, dont cette faculté du protagoniste de visionner des images de son passé sur des surfaces liquides. Cependant, Paragamian joue constamment sur la corde raide, le voisinage des passages fantaisistes ayant tendance à désamorcer l'émotion des moments plus dramatiques. D'ailleurs, le récit apparaît un peu trop épisodique et renferme quelques intrigues insuffisamment développées. Néanmoins, la réalisation soignée est parfois imaginative, tandis que John Turturro, égal à lui-même, domine aisément une distribution plutôt convaincante.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3