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Qui a tué Mona? (Drowning Mona)

É.-U. 2000. Comédie satirique de Nick Gomez avec Danny DeVito, Bette Midler, Neve Campbell. Le chef de police d’une petite ville de province enquête sur la mort suspecte d’une femme particulièrement détestée par son entourage. Humour cynique convenu mais généralement efficace. Personnages grotesques. Réalisation manquant de souffle. Interprétation solide.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Qui a tué Mona? (Drowning Mona)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2000. Comédie satirique de Nick Gomez avec Danny DeVito, Bette Midler, Neve Campbell.

Le chef de police d’une petite ville de province enquête sur la mort suspecte d’une femme particulièrement détestée par son entourage. Humour cynique convenu mais généralement efficace. Personnages grotesques. Réalisation manquant de souffle. Interprétation solide.

Année :
Durée :
Réalisation :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Il ne se passe jamais rien à Verplanck, petite localité de l'Etat de New York, coupée du monde. Sauf le jour où une voiture quitte la route et plonge dans les eaux de l'Hudson, entraînant dans la mort Mona Dearly, une mégère franchement détestée par son entourage. Arrivé sur les lieux du drame, le chef de police a tôt fait de constater que l'accident est en réalité un meurtre. Son enquête sera cependant ardue, car tous les citoyens de Verplanck semblaient avoir un motif pour souhaiter la disparition de Mona.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec Drowning Mona, le réalisateur Nick Gomez propose une critique plutôt acerbe d?une Amérique provinciale et décadente. Le récit s?appuie sur un portrait cynique de personnages marginaux pour le moins grotesques. Le résultat est généralement efficace, puisque le film multiplie les moments divertissants, soutenus par une structure narrative intéressante. Nick Gomez signe ici une mise en scène attentive, qui met l?accent sur la conception visuelle et l?atmosphère des lieux. Néanmoins, le film demeure paradoxalement un peu trop sage et finit par s?essouffler. On attend en effet en vain que l?étincelle allumée par Gomez provoque quelque chose de plus imposant. Il faut dire que le réalisateur insère son film dans un courant souvent fréquenté par le cinéma américain récent. Aussi, il lui arrive de succomber à certains effets de mode. Le cinéaste a tout de même le mérite d?avoir su laisser une grande place à des acteurs de métier qui insufflent au film dynamisme et pétulance.

Texte : Carlo Mandolini

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