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Pleure pas Germaine

Bel. 2000. Comédie dramatique de Alain de Halleux avec Dirk Roofthooft, Rosa Renom, Cathy Grosjean. Un père de famille belge déménage en Espagne avec les siens, dans le but secret d'y retrouver celui qui aurait causé la mort de sa fille aînée. Adaptation étonnante du roman de Claude Jasmin. Habile dosage de drame et de cocasserie. Réalisation vive et sensible. Jeu coloré de D. Roofthooft.

13 ans +
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Pleure pas Germaine (Pleure pas Germaine)

13 ans + 13 ans +

Bel. 2000. Comédie dramatique de Alain de Halleux avec Dirk Roofthooft, Rosa Renom, Cathy Grosjean.

Un père de famille belge déménage en Espagne avec les siens, dans le but secret d'y retrouver celui qui aurait causé la mort de sa fille aînée. Adaptation étonnante du roman de Claude Jasmin. Habile dosage de drame et de cocasserie. Réalisation vive et sensible. Jeu coloré de D. Roofthooft.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de Claude Jasmin
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Depuis que leur fille aînée Rolande a été retrouvée morte sous un viaduc près de leur logement en banlieue de Bruxelles, Gilles et Germaine Bédard vivent des moments tendus avec leurs quatre autres enfants, la délurée Muriel, le taciturne Albert et les petits jumeaux turbulents Janine et Ronald. D'origine catalane, Germaine propose à son colérique époux de déménager dans les Pyrénées, afin de donner à sa famille une nouvelle chance d'exister. Gilles accepte, mais pour un motif secret. Il a en effet appris que le présumé responsable de la mort de Rolande se cache dans les montagnes espagnoles. Gonflé de haine, il ne pense qu'à se venger. C'est dans cette atmosphère empoisonnée que les Bédard prennent la route, à bord de leur vieille camionnette.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quel curieux projet! Adapter un roman du Québécois Claude Jasmin datant des années 1960 en transposant l'action de nos jours en Belgique et en Catalogne. Et ce, en remplaçant le joual du récit original par l'accent flamand! Eh bien, cette audace aura payé, puisque malgré les particularismes du récit original, le film fonctionne, tant le sujet qu'il aborde apparaît universel, à savoir la nécessité de ressouder les liens familiaux après un deuil éprouvant. On reconnaît tout de suite le talent de Claude Jasmin pour créer des personnages d'une réelle épaisseur psychologique, au premier chef ce père de famille, chômeur chronique, querelleur et macho, qui cache néanmoins un coeur tendre. Au terme d'un voyage mouvementé, il parviendra à faire la paix avec lui-même et les siens, lors d'une scène émouvante où il laisse libre cours à sa profonde tristesse. Essentiellement dramatique donc, le récit est cependant émaillé de moments d'une belle cocasserie, qui viennent à point nommé détendre l'atmosphère. La réalisation adopte d'emblée un ton sec et un rythme vif, pour ensuite épouser avec sensibilité le parcours des protagonistes. Dirk Roofthooft offre une performance colorée et énergique, qui s'harmonise avec le jeu plus mesuré de ses partenaires.

Texte : Louis-Paul Rioux

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