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New York en automne (Autumn in New York)

É.-U. 2000. Drame sentimental de Joan Chen avec Richard Gere, Winona Ryder, Anthony LaPaglia. Un tombeur invétéré tombe amoureux d'une jeune designer qui s'avère atteinte d'une maladie incurable. Récit éculé. Psychologie sommaire. Réalisation ne misant que sur la beauté plastique des images. Interprètes de talent.

Général
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New York en automne (Autumn in New York)

Général Général

É.-U. 2000. Drame sentimental de Joan Chen avec Richard Gere, Winona Ryder, Anthony LaPaglia.

Un tombeur invétéré tombe amoureux d'une jeune designer qui s'avère atteinte d'une maladie incurable. Récit éculé. Psychologie sommaire. Réalisation ne misant que sur la beauté plastique des images. Interprètes de talent.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
MGM
Bien qu'il frôle la cinquantaine, le play-boy Will Keane demeure un redoutable tombeur qui enfile les conquêtes sans jamais s'attacher sentimentalement. Du moins jusqu'au jour où il séduit Charlotte, une femme qui a la moitié de son âge. Complètement subjugué par la fraîcheur de cette jeune designer, Will se laisse prendre au piège de l'amour. Il envisage alors pour la première fois de sa vie de s'engager dans une relation durable. C'est alors qu'il apprend que Charlotte est atteinte d'une maladie incurable et que ses jours sont comptés...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sorte de croisement entre LOVE STORY et une revue de mode hyper léchée, AUTUMN IN NEW YORK est à faire désespérer d'un certain cinéma américain. Sous couvert de raconter une histoire d'amour qu'elle croit sans doute immortelle, la scénariste ne fait aucun effort pour rendre celle-ci originale ou pour étoffer la psychologie des personnages. Quant à la réalisatrice, elle se contente de donner une patine glamoureuse aux insipides déchirements amoureux qui sévissent à l'écran. Force est d'admettre cependant que Joan Chen possède effectivement un bon sens visuel: ses images rappellent même l'esthétisme fin et délicat de certaines productions asiatiques. Mais la beauté superficielle du film ne fait qu'accentuer la vacuité du traitement. Il est alors désolant de voir des acteurs de métier, spécialement Winona Ryder, prêter leur talent à ce type d'entreprise. Seul Anthony LaPaglia, dont le rôle permet un certain humour critique, arrive à sauver la face.

Texte : Johanne Larue

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