É.-U. 2000. Drame sentimental de Joan Chen avec Richard Gere, Winona Ryder, Anthony LaPaglia. Un tombeur invétéré tombe amoureux d'une jeune designer qui s'avère atteinte d'une maladie incurable. Récit éculé. Psychologie sommaire. Réalisation ne misant que sur la beauté plastique des images. Interprètes de talent.
Un tombeur invétéré tombe amoureux d'une jeune designer qui s'avère atteinte d'une maladie incurable. Récit éculé. Psychologie sommaire. Réalisation ne misant que sur la beauté plastique des images. Interprètes de talent.
Sorte de croisement entre LOVE STORY et une revue de mode hyper léchée, AUTUMN IN NEW YORK est à faire désespérer d'un certain cinéma américain. Sous couvert de raconter une histoire d'amour qu'elle croit sans doute immortelle, la scénariste ne fait aucun effort pour rendre celle-ci originale ou pour étoffer la psychologie des personnages. Quant à la réalisatrice, elle se contente de donner une patine glamoureuse aux insipides déchirements amoureux qui sévissent à l'écran. Force est d'admettre cependant que Joan Chen possède effectivement un bon sens visuel: ses images rappellent même l'esthétisme fin et délicat de certaines productions asiatiques. Mais la beauté superficielle du film ne fait qu'accentuer la vacuité du traitement. Il est alors désolant de voir des acteurs de métier, spécialement Winona Ryder, prêter leur talent à ce type d'entreprise. Seul Anthony LaPaglia, dont le rôle permet un certain humour critique, arrive à sauver la face.
Texte : Johanne Larue