Go to main content
Default image
5

Ne dis rien

Can. 2000. Drame psychologique de Simon Lacombe avec Patrick Labbé, Marie-France Marcotte, Marcel Sabourin. Un garçon blessé par une rupture amoureuse s'attache à une jeune femme affligée par un drame récent dont elle garde le secret. Scénario laissant une impression de déjà vu. Personnages insuffisamment développés. Réalisation tantôt esthétisante, tantôt naturaliste. Interprétation convaincante.

Général
5

Ne dis rien (Ne dis rien)

Général Général

Can. 2000. Drame psychologique de Simon Lacombe avec Patrick Labbé, Marie-France Marcotte, Marcel Sabourin.

Un garçon blessé par une rupture amoureuse s'attache à une jeune femme affligée par un drame récent dont elle garde le secret. Scénario laissant une impression de déjà vu. Personnages insuffisamment développés. Réalisation tantôt esthétisante, tantôt naturaliste. Interprétation convaincante.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Producteurs :
Depuis qu'il a rompu avec sa petite amie, Michel traîne sa solitude comme un boulet. Même son amitié avec Tuyau, son collègue de travail à la voirie, et avec Martine, sa voisine, ne peuvent combler le sentiment de vide qui s'est creusé en lui. A l'issue d'une de ses nuits d'errance dans les rues de Montréal, il monte à bord du taxi de Lisa. D'autres rencontres fortuites finissent par le rapprocher de cette jeune femme morose, qu'il accueille même chez lui comme colocatrice. Une relation tendre se tisse alors entre eux. Mais Lisa ne parvient pas à se défaire d'une terrible douleur liée à une tragédie récente dont elle garde le secret. Pour ne pas nuire à la convalescence émotive de Michel, elle préfère donc s'en éloigner. Mais le jeune homme cherchera à la retrouver.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce premier long métrage, le jeune cinéaste québécois Simon Lacombe marche un peu sur les brisées du Charles Binamé d'El Dorado, du Coeur au poing et de La Beauté de Pandore. Mêmes préoccupations thématiques (en particulier la solitude en milieu urbain et le goût de l'errance qu'elle entraîne), mêmes recherches esthétiques branchées (effets de mouvements accélérés, musique techno, images vidéo, etc.) et même effort de naturalisme quasi documentaire dans les scènes décrivant la vie de tous les jours des personnages. Ne dis rien fait donc naître chez le spectateur une impression de déjà vu. Un sentiment renforcé par le fait que l'auteur n'offre pas de variations vraiment nouvelles sur les lieux communs propres aux films contemporains sur la solitude et la difficulté d'aimer. Les interprètes livrent des performances généralement convaincantes, qui donnent un certain caractère à des personnages autrement bien superficiels (en particulier Lisa, à peine esquissée).

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3