
Ne dis rien




Ne dis rien

L'avis de Mediafilm
Dans ce premier long métrage, le jeune cinéaste québécois Simon Lacombe marche un peu sur les brisées du Charles Binamé d'El Dorado, du Coeur au poing et de La Beauté de Pandore. Mêmes préoccupations thématiques (en particulier la solitude en milieu urbain et le goût de l'errance qu'elle entraîne), mêmes recherches esthétiques branchées (effets de mouvements accélérés, musique techno, images vidéo, etc.) et même effort de naturalisme quasi documentaire dans les scènes décrivant la vie de tous les jours des personnages. Ne dis rien fait donc naître chez le spectateur une impression de déjà vu. Un sentiment renforcé par le fait que l'auteur n'offre pas de variations vraiment nouvelles sur les lieux communs propres aux films contemporains sur la solitude et la difficulté d'aimer. Les interprètes livrent des performances généralement convaincantes, qui donnent un certain caractère à des personnages autrement bien superficiels (en particulier Lisa, à peine esquissée).

Synopsis

Année
2000Genre
Drame psychologiqueOrigine
Canada