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MVP: Mon Vaillant Primate (MVP: Most Valuable Primate)

Can. 2000. Comédie fantaisiste de Robert Vince avec Kevin Zegers, Jamie Renee Smith, Oliver Muirhead. Un chimpanzé recueilli par une jeune sourde et muette devient hockeyeur vedette dans une petite ville de la Colombie-Britannique. Scénario truffé d'invraisemblances. Réalisation inepte et ampoulée. Interprétation forcée.

Général
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MVP: Mon Vaillant Primate (MVP: Most Valuable Primate)

Général Général

Can. 2000. Comédie fantaisiste de Robert Vince avec Kevin Zegers, Jamie Renee Smith, Oliver Muirhead.

Un chimpanzé recueilli par une jeune sourde et muette devient hockeyeur vedette dans une petite ville de la Colombie-Britannique. Scénario truffé d'invraisemblances. Réalisation inepte et ampoulée. Interprétation forcée.

Année :
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Distributeur :
Équinoxe Films
Alors qu'il devait se rendre dans une réserve naturelle pour échapper à des chercheurs peu scrupuleux, Jack, un primate surdoué, se perd dans une petite ville de la Colombie-Britannique où il est recueilli par une gamine sourde et muette. Le grand frère de cette dernière, qui se passionne pour le hockey, découvre avec fascination que Jack fait montre d'étonnantes aptitudes pour ce sport et persuade son entraîneur de le faire jouer pour leur équipe qui, dès lors, devient championne. Cette notoriété risque cependant de coûter au chimpanzé sa liberté.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Semblant malheureusement s'inspirer des ineptes AIR BUD et AIR BUD II, qui voulaient nous faire croire aux aptitudes sportives d'un chien pour le basket-ball et football, Robert Vince a accouché d'une fantaisie qui tombe à plat, celle-ci mettant en vedette un chimpanzé hockeyeur. Le récit qu'il a co-scénarisé accumule clichés et invraisemblances avec une désinvolture qui finit par ressembler à du mépris, les auteurs sous-estimant clairement leur jeune public. Quant à la mise en scène, elle semble avoir été conçue par un débutant, spécialement lors des joutes de hockey censées nous faire croire aux prouesses de Jack. Chacune de ces scènes est chorégraphiée à la va-vite, les angles de prises de vue sont mal choisis et le montage s'avère ampoulé. Nous n'y croyons donc jamais et l'action ne lève pas. Reste les scènes plus intimistes entre le primate et la jeune héroïne. Celles-ci sont légèrement mieux menées mais ont tôt fait d'agacer, en raison de leur sentimentalité forcée. Bref, le film est un véritable gâchis que l'interprétation n'arrive pas à sauver. Les enfants forcent un peu la note et l'inexpérience des acteurs plus âgés fait grincer des dents.

Texte : Johanne Larue

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