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Moments de bonheur (Xingfu shiguang)

Chin. 2000. Comédie dramatique de Zhang Yimou avec Zhao Bensha, Dong Jie, Dong Lihua. Pour plaire à une dame qu'il espère épouser prochainement, un ouvrier à la retraite prend en charge la belle-fille aveugle de celle-ci. Récit simple et touchant. Éléments comiques et mélodramatiques parfois convenus. Réalisation de métier. Jeu contrasté des deux vedettes.

Général
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Moments de bonheur (Xingfu shiguang)

Général Général

Chin. 2000. Comédie dramatique de Zhang Yimou avec Zhao Bensha, Dong Jie, Dong Lihua.

Pour plaire à une dame qu'il espère épouser prochainement, un ouvrier à la retraite prend en charge la belle-fille aveugle de celle-ci. Récit simple et touchant. Éléments comiques et mélodramatiques parfois convenus. Réalisation de métier. Jeu contrasté des deux vedettes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Ouvrier retraité dans la cinquantaine, le célibataire Zhao cherche désespérément à se marier. Il rencontre une divorcée qui se montre intéressée, mais celle-ci désire une noce faste. Voulant se présenter comme un bon parti, Zhao prétend diriger un hôtel prospère. Invité à dîner chez la dame, il fait la connaissance de ses enfants: un garçon qu'elle chérit et comble à l'excès, au détriment de Wu Ying, la fille aveugle de son premier mari qui l'a abandonnée. Afin de se décharger de ses obligations, la divorcée demande à son soupirant d'engager Wu Ying comme masseuse dans son hôtel. Coincé, Zhao conçoit, avec l'aide de ses amis, un stratagème pour faire croire à son mensonge.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Zhang Yimou nous a habitués à des récits d'une forte intensité dramatique, même dans ses oeuvres intimistes. Qu'on pense à JU DOU ou à ÉPOUSES ET CONCUBINES. Avec HAPPY TIMES, le cinéaste chinois se mesure à la comédie, engageant même un célèbre imitateur et acteur comique de son pays, Zhao Benshan, dans le rôle principal. Or, celui-ci excelle non seulement dans son registre habituel, mais il dégage une sensibilité qui sied bien au sujet, plus grave, qui sous-tend l'intrigue. Si la jeune Dong Jie lui oppose un jeu contrasté efficace, les personnages ayant le mauvais rôle sont par contre dessinés à gros traits. Plus présents dans la première moitié du film, les éléments comiques se fondent ensuite dans des passages mélodramatiques parfois convenus, qui se situent à mi-chemin entre le CITY LIGHTS de Chaplin et LA PETITE AURORE, L'ENFANT MARTYRE. Néanmoins, on retrouve dans la dernière partie la finesse caractéristique de Zhang, un réalisateur au métier sûr, si bien que ce récit simple et touchant de deux êtres cherchant à améliorer leur sort finit par emporter l'adhésion. On peut aussi percevoir sous le couvert de blagues en apparence insignifiantes des aspects moins connus de la Chine, comme la montée de la libre entreprise et la difficulté de plus en plus grande d'y trouver l'âme soeur.

Texte : Jean Beaulieu

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