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Méchant Party

Can. 2000. Comédie de Mario Chabot avec Lise Dion, Roc Lafortune, David La Haye. En route pour un party d'Halloween, un homme bonasse prend en auto-stop un voyou armé qui l'entraîne dans diverses mésaventures. Scénario bancal aux situations invraisemblables. Personnages caricaturaux. Images sans relief. Interprétation dénuée de finesse.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Méchant Party (Méchant Party)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2000. Comédie de Mario Chabot avec Lise Dion, Roc Lafortune, David La Haye.

En route pour un party d'Halloween, un homme bonasse prend en auto-stop un voyou armé qui l'entraîne dans diverses mésaventures. Scénario bancal aux situations invraisemblables. Personnages caricaturaux. Images sans relief. Interprétation dénuée de finesse.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Producteurs :
Le timide Daniel met deux ans avant de trouver le courage d'inviter la femme de ses rêves. Le prétexte: un party d'Halloween organisé par sa compagnie. Déguisé en pirate, Daniel va la chercher en voiture chez elle. En route, il prend un individu en auto-stop, en l'occurrence Sylvain, dont la voiture est en panne. Mais ce dernier, armé d'un revolver, oblige Daniel à l'accompagner à travers Montréal pour «faire des commissions». S'ensuit une série de mésaventures qui initieront brutalement le gentil et naïf Daniel à l'univers de la petite pègre montréalaise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il faut croire que l?intention de départ était bonne. On peut présumer en effet que l'auteur comptait sur le contraste entre les deux personnages, un homme timide et un voyou violent, pour créer d?entrée de jeu un effet comique. De même, on sent que cette rencontre fortuite entre un petit bum et un employé de bureau se voulait le prétexte à des situations loufoques et enlevées. Or, aucun objectif de cet ordre n?est atteint. Le film accable par sa lourdeur, ses invraisemblances et ses dialogues plaqués. Les personnages sont caricaturaux, peu nuancés, l?histoire bascule dans le mauvais goût et la niaiserie, jusqu?à son dénouement, d?une bêtise consommée. Le montage maladroit et la direction artistique, d?un amateurisme navrant, n?arrangent rien. L?interprétation est à l?avenant: balourde et sans finesse. David La Haye nous a habitués à des personnages de bandits ou de drogués autrement plus crédibles. Ici, à l?image de l?ensemble, son jeu confine au ridicule.

Texte : Anne-Marie Cloutier

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