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Liam

G.-B. 2000. Drame de moeurs de Stephen Frears avec Ian Hart, Claire Hackett, Anthony Borrows. À Liverpool, dans les années 1930, les tribulations d'un gamin de sept ans, cadet d'une famille ouvrière catholique très pauvre. Thèmes plutôt sérieux abordés souvent sur un ton de détachement amusé. Quelques détails cocasses. Scénario laissant parfois une impression d'inachevé. Réalisation fort soignée. Excellents comédiens.

Général
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Liam (Liam)

Général Général

G.-B. 2000. Drame de moeurs de Stephen Frears avec Ian Hart, Claire Hackett, Anthony Borrows.

À Liverpool, dans les années 1930, les tribulations d'un gamin de sept ans, cadet d'une famille ouvrière catholique très pauvre. Thèmes plutôt sérieux abordés souvent sur un ton de détachement amusé. Quelques détails cocasses. Scénario laissant parfois une impression d'inachevé. Réalisation fort soignée. Excellents comédiens.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
À Liverpool, dans les années 1930, le petit Liam, sept ans, est le cadet d'une famille ouvrière catholique. Son frère aîné est déjà sur le marché du travail et sa grande soeur fait le ménage chez un couple fortuné. Le père vient de perdre son emploi au chantier naval, ce qui force la mère à redoubler d'effort pour nourrir la famille. Candide et sensible, Liam commence à manifester de la curiosité envers les secrets du monde adulte, et ce juste au moment où, à l'école, on prépare les gamins à la première communion en leur racontant des histoires horribles sur les pécheurs et sur l'enfer. Pendant ce temps, le père au chômage croit trouver une solution à ses problèmes en se joignant aux mouvements fascistes locaux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Écrit par le scénariste de PRIEST, LIAM pose un regard presque léger sur les tribulations d'une famille aux prises avec la pauvreté dans un contexte socio-économique peu encourageant. Le scénariste parvient à maintenir un ton de détachement amusé en racontant son histoire à travers les yeux d'un gamin, pour qui les difficultés financières de ses parents ne sont rien comparées aux angoisses que lui inspire son imminente première communion. Malgré son ton en apparence candide, le film aborde de nombreux thèmes pour le moins sérieux, mais le réalisateur s'efforce la plupart du temps de désamorcer le drame en introduisant des détails cocasses ou en faisant ressortir le caractère digne et résolu de certains personnages (en particulier la mère et la fille). Bien que Liam soit réalisé avec un certain sens du pittoresque et interprété par une équipe d'excellents comédiens, le film ira cependant se classer dans la colonne des oeuvres mineures de Stephen Frears, car la dispersion du scénario empêche le réalisateur de véritablement approfondir ses thèmes. Sans parler de la conclusion abrupte et dramatiquement forcée, qui ajoute à cette impression d'avoir affaire à une oeuvre qui ne va pas au bout de son potentiel.

Texte : Martin Girard

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