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Les Rivières pourpres

Lundi 13 Mai à 21:00 | Télé-Québec

Fr. 2000. Drame policier de Mathieu Kassovitz avec Jean Reno, Vincent Cassel, Nadia Farès. Dans une petite ville universitaire des Alpes, deux policiers font équipe pour élucider une série de meurtres aussi atroces que mystérieux. Intrigue emberlificotée. Atmosphère d'angoisse habilement soutenue. Style visuel parfois saisissant. Dénouement décevant. Interprétation vigoureuse mais peu nuancée.

16 ans +
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Les Rivières pourpres (Les Rivières pourpres)

16 ans + 16 ans +

Fr. 2000. Drame policier de Mathieu Kassovitz avec Jean Reno, Vincent Cassel, Nadia Farès.

Dans une petite ville universitaire des Alpes, deux policiers font équipe pour élucider une série de meurtres aussi atroces que mystérieux. Intrigue emberlificotée. Atmosphère d'angoisse habilement soutenue. Style visuel parfois saisissant. Dénouement décevant. Interprétation vigoureuse mais peu nuancée.

Le commissaire parisien Pierre Niémans se rend dans les Alpes pour enquêter sur le meurtre d'un étudiant de l'université de Guernon, dont le corps a été horriblement mutilé. Pendant ce temps, dans une autre ville de la région, le jeune lieutenant Max Kerkérian cherche à comprendre pourquoi la sépulture d'une enfant morte en 1982 a été profanée. Les deux enquêtes ne tardent pas à se rejoindre autour d'une série de crimes atroces. Niémans et Kerkérian font alors équipe pour tenter d'élucider cette sombre affaire qui semble avoir un lien avec les dirigeants et les professeurs de l'université, où se pratiqueraient des recherches secrètes et innommables.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les films de Mathieu Kassovitz ont le don de susciter la controverse, en particulier au sujet de la violence viscérale qui les caractérise. Moins explosif que LA HAINE et moins simpliste qu'ASSASSIN(S), LES RIVIÈRES POURPRES fait appel à une violence plus dérangeante et plus ténébreuse, dans la veine de SEVEN ou THE SILENCE OF THE LAMBS. Affinant un style visuel parfois saisissant, qui ne craint pas les détails sordides, Kassovitz développe une atmosphère d'angoisse habilement soutenue. Durant la première heure, le scénario réussit astucieusement à intercaler deux enquêtes parallèles qui, à partir de pistes opposées, finissent par se rejoindre, tout en préservant le mystère sur l'issue de cette double investigation. Par la suite, malheureusement, le récit s'embourbe dans une intrigue emberlificotée qui éclipse les implications eugénistes et élitistes initiales pour aboutir à un dénouement décevant. Si la descente s'avère précipitée, la montée aura à tout le moins été mouvementée et passionnante, appuyée par une interprétation vigoureuse, à défaut d'être nuancée, et parsemée d'un humour peut-être juvénile mais toujours divertissant.

Texte : André Caron

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